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La Solitude Sereine

9 Octobre 2015 , Rédigé par Maître Zit Publié dans #Quatrième Chapitre

La Solitude Sereine

Vous pouvez partir dès le lendemain (jour 43). Ce n’est pas trop loin, vous y serez en quelques jours en forçant la cadence. Il vous faudra passer quelques endroits accidentés, puis vous arriverez au monastère, pas loin d’un lac salé.

Malheureusement, sous la canicule, vos chevaux auront du mal : si vous ne les ménagez pas, ils peuvent mourir.

[Chaque cheval devra faire un jet de CONx[jours de voyage-1]%. S’il loupe, il mourra en chemin. Il vous faut au minimum 5 jours. Vos chevaux ont 15 de CON, à partir 8 de jours, seul un échec critique en fera perdre. À partir de 10 jours, je ne tire plus de dés].

Le lendemain, vous êtes appelés avant même le lever du jour. On vous présente votre guide : c’est le sergent Guo qui vous a si aimablement reçus à la frontière. Prenant son rôle très au sérieux, il ne montre aucune animosité à votre égard : si le général vous considère comme ses hôtes, il en est de même pour Guo. Les chevaux sont vite sellés, Guo a lui aussi un cheval de remonte et un avec des vivres. Lorsque vous quittez l’enceinte du fort pour vous engager dans les rues sales et puantes sous la lumière blafarde de l’aube qui pointe, vous avez la surprise voir Wang apparaître.

« Je voulais vous remercier de m’avoir accompagné. Je prierai le Fó pour qu’il vous guide dans votre quête. ». Il vous tend alors deux petits étuis de cuir cylindriques. « Celui-ci est pour vous. C’est un mantra qui vous portera chance et réconfort. Celui-ci est pour le monastère de la Solitude Sereine. C’est une recommandation pour le moine supérieur. Ah oui, les nouvelles vont vite ».

Puis il vous salue et vous regarde disparaître au coin de la rue. Vous quittez la ville et Guo vous indique que votre chemine vous mènera vers le S-E, hors des routes habituelles. « Mais n’ayez crainte, je connais le chemin pour l’avoir fait plusieurs fois pour ravitailler le monastère. »

[vous quelques jours si vous le souhaitez pour échanger avec Guo avant l’arrivée au monastère]

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M
Ayu-Kulak recouvre sa promise de sa robe de soie afin qu’elle soit protégée de la fraîcheur de la nuit et vêtus d’une manière plus appropriée à sa condition. Tout le monde va ensuite soit se coucher dehors, sauf Geche Yuz qui s'allonge en travers de la porte. Jeb-Tsenkher va surveiller les chevaux à l'extérieur en attendant la relève. Peu avant la tombée de la nuit, Ulap entame sa danse chamanique sous le ciel scintillant. Dans les cellules à l’étage, les faibles lumières de chandelles font trembloter les fenestrons. Au bout de deux heures, il semble se réveiller de sa transe, satisfait. Il se couche, pète un bon coup et s'endort. Les lumières finissent par s'éteindre aussi et la nuit se déroule ensuite sans incident notable.<br /> <br /> Le lendemain, les guerriers sont réveillés par les premières prières des bonzes. Ulap reste allongé sous sa couverture et bougonne.
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U
Comme t'as prévu... col, et py r'tour vers oboo de cranes, et on s'dare fissa,,,<br /> mais si la princesse elle a des problèmes, j'ai des moyens efficaces mais pas très tengriste que j'y s'rai obligé d'y faire sur elle... et sur vous. Pas de soucis pour elle, c'est pour mon âme a moi, et elle est déjà bien noire... rgnark rgnark rgnark !
A
"Bon elle est transportable quand alors? On la fait ce soir cette opération ou un autre soir?"
U
Oui, j'me débrouillerai pour elle, même si j'dois vous piquer d’la santé pour lui r’filer, (petits coup d’œil interrogateur…) pour son bien, bin sur ! Si vous trouvez de p’tits animaux, ça pourra servir aussi…<br /> Pour Guor, j’ai bien récupérer un truc utile, mais si ça foire y faudra l’estourbir quand même !
G
Le guerrier demande à Ayu-Kulak "Tu devrais quand même valider avec notre sorcier que Kenjeke sera en état de chevaucher si il faut fuir précipitamment, j'ai l'impression qu'elle perdu beaucoup de sang... "
A
"ah oui, il faudra repartir avant l'aube le lendemain, avant que les moines ne découvrent le tertre ravagé, et pour cela, Kenjeke doit être guérie. Donc on fait cela au coucher du soleil la veille du jour de guérison de Kenjeke (ou si elle est transportable). Si on a encore une journée avant, on explore l'oboo du col."<br /> <br /> Autrement dit : <br /> J : avant l'aube, on se casse avec Kenjeke<br /> J-1 : soir, on creuse le tertre à 200m, quand les moines commencent leurs prières du soir.<br /> J-2 (ou J-1 pendant la journée) : on creuse l'oboo du col.
A
"Faisons la grasse matinée aussi". <br /> (...plus tard)<br /> "puisque personne n'a rien dit du plan, c'est qu'il est adopté. Nous allons donc partir l'après-midi au col du feu rougeoyant à l'ouest, et creuser. Ensuite nous rentrerons pour arriver au monastère le soleil couchant derrière nous, et par le côté opposé, afin d'éviter de se faire repérer par une sentinelle. Il faudra laisser les chevaux au loin et s'approcher du tertre discrètement. Ensuite on creuse. Ulap, tu as trouvé un moyen de calmer Guo pendant ce temps? Il faut que tu soies avec nous aussi, à cause des esprits, donc s'il faut que tu soies concentré tout le temps sur Guo, il vaudra mieux l'assommer."
M
Bon, je vous recommande de faire la liste de tous les points qui ont retenu votre attention ou vous semblent intéressants ou étranges depuis votre arrivée dans la plaine du monastère, y compris dans les papiers de Wu. Faites de même avec les indices que vous retrouverez dans la page "situation avant votre arrivée à Kumul". J'y ai rajouté la vision de Kökötöy qui manquait. Certains aident, d'autres non. Je vous dirai ce qu'un Nomade de base en pense et répondrai à vos questions ou ferai répondre un des PJ.
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A
"Ayu-Kulak n'est pas obligé de faire sa mijaurée quand on dessapera Kenjeke :-D" <- hors de ce corps, Ulap! ;) J'ai dit que je jetais un drap sur Kenjeke, parce qu'elle est quand même une princesse. Si on a pas de drap, je prends des vêtements de soie dans ses affaires.<br /> Bien qu'il y aie une belle camaraderie entre mes hommes, son escorte et Kenjeke, il y a des moments où il faut rappeler la limite entre les nobles et les serviteurs! :)
G
Le guerrier hausse les épaules d'un air blasé et lâche un nouveau commentaire bougon : "Je sais aussi pourquoi je suis là et Bumin le sait aussi. Je ne doute pas qu'il saurait quoi faire si l'un d'entre-nous faisait échouer la mission à cause d'une tête trop grosse pour ses propres épaules..."
M
À propos, Ulap va avoir besoin de son odorifère manteau de chaman. Mais les Nomades ne sont pas prudes, on se gratte les parties intimes sans gêne et à découvert devant les invités, alors Ayu-Kulak n'est pas obligé de faire sa mijaurée quand on dessapera Kenjeke :-D
M
Le problème est que justement c'est l'esprit qui fait comme il veut, alors pour moduler, disons que je te demanderai une jet de le persuader. Sinon il fera son maximum, après tout, Pätosch est un esprit maléfique.<br /> <br /> Chiasskarabinä, tu l'as déjà cherché (pour Guo d'ailleurs) et pas trouvé. Tu ne peux le rechercher que quand tu auras entretemps augmenté ton "Knowledge [Spirit World]". Mais tu peux tenter de chercher "Womissonkatrör", un autre üor sympa. Attention, comme tu n'as pas d'animaux à sacrifier sous la main -sauf coup de chance-, il te faudra faire un combat spirite, donc perdre des MP.<br /> <br /> [On se fait ça ce we. Dommage pour Aachen, on aurait pu le faire en direct à midi !]
U
« Pour Kenjeke, pas de soucis, mait'nant que tu l'a bien toute lavée (regard affectueusement ironique…)<br /> Pour Guo, mmmmmm, j’y peux faire qu’y vienne pas à l’oboo en y foutant la trouille des monuments mortuaires… (Maitre, on peut moduler l’intensité des effets de ce que fais l’esprit ?)… mmmm y pourra toujours voir p’tetre s’qu’on y fait…<br /> Mmmmm, j’vais essayer de trouver une solution cette nuit »<br /> (maitre, je me lance à la recherche de cette arme fatale qu’est l’esprit de maladie « chiassecarabinée »).<br /> <br /> Puis, l’air de rien « Quand à toi, Geche-Yuz, tu f’ras tes remarques quand on t’sonnera, ou loin de mes oreilles si tu veux garder les tiennes sur l’coté d’ta tête… »
A
"Très bien, je vous propose un plan."<br /> "Ce soir Ulap, tu veilles à ce que Kenjeke puisse dormir toute la journée sans ton aide. Demain, nous partons avant l'heure de la prière en direction de l'ouest. on fait style on s'intéresse à l'oboo du col rougeoyant, mais en fait nous nous arrangerons pour revenir à l'oboo à deux cent mètres, par le côté opposé au monastère, et à l'heure de la prière.<br /> Le sergent Guó nous accompagnera certainement, pour nous surveiller. <br /> On fera une cérémonie à Tengri, en expliquant à Guó que c'est pour apaiser nos ancêtres. Il faudra peut-être sacrifier un de nos chevaux de remonte (celui du plus léger d'entre nous... Kenjeke)<br /> Ensuite, on creuse. <br /> C'est là que Guó risque de piquer une crise, et c'est là qu'on aura besoin de toi, Ulap, pour le contrôler et l'empêcher d'aller prévenir les moines et d'invoquer les "barbapalas".<br /> Sans compter qu'on pourrait avoir besoin de toi aussi pour les démons du tertre. <br /> Si tu ne peux pas contrôler Guó, quelqu'un d'autre devra "l'endormir" d'un léger coup sur la nuque (nous devons retrouver Yuwen Tai avec Guó en bonne santé, sinon notre mission pour Bumin s'écroule)<br /> Une fois ressortis du tertre, on creuse des trous pour ré-enterrer les ossements trouvés, et ce sera aura été notre activité officiellement.<br /> Évidemment, ce serait plus simple Ulap que Guo décide de faire la grasse matinée ou tombe malade et ne sorte pas du monastère." (regard appuyé)
G
Le guerrier à la porte grogne suffisamment fort pour être entendu:<br /> "Si je m'souviens bien, elle nous a dit en arrivant de rechercher le Tug sans l'attendre... De plus j'vois pas bien quel bien tu lui fais en ce moment, c'est Ayu-Kulak qui doit la laver comme si il était sa servante... et ce n'est que le premier jour des trois que vous nous avez tous les deux annoncés..."
U
Mmmmmmm, et bien moi j'ai ma petitze idee... Ca s'poirrai que 'cest JezKempir, la vieille femme cuivre, qu'y y est dans la vision, et elle aime bien les oboo bien plein de cranes...<br /> Y faudrait que'j'y aille voir discretement quand Kenjeke elle'pourra etee laissee'sans moi....
M
[j'aime bien quand tu m'appelles "maître" :)]<br /> <br /> Jebe-Tsenkher: "Ça pourrait être les deux"<br /> <br /> Le monticule est en vue du monastère, à 200m environ. Il fait quelques mètres de large et de haut et pourrait cacher bien des choses.<br /> Il y a des collines autour de cette plaine, les plus proches au Sud mais les 2ème plus proches à l'Est
A
"Je vous écoute!"<br /> Pendant que les autres font "euh, euh", je lance un drap au-dessus de Kenjeke et je passe un linge mouillé sur son corps en-dessous. Après tout, c'est moi son fiancé; elle n'est pas la fiancée de tout le monde, donc un peu d'intimité, SVP. Je grommelle en maudissant Ulap, qui est en train de faire une sorcière de ma promise. Je suis sûr qu'elle va perdre de sa féminité, hantée par des esprits d'on ne sait où, et devenir encore plus folle et compliquée...<br /> <br /> Une fois la tâche terminée, AK revient s'asseoir sur un bout de la paillasse face aux autres, et se prend les joues dans les mains.<br /> <br /> "il y a 3 tugs dans les récits du moine Wu. L'un est parti avec nos ancêtres en fuite. Il doit être chez un de nos grands clans; par exemple chez les Ashinas (nous on est les Ashites). Un autre a fait partie d'un butin, il est probablement quelque part au levant chez les khans Tabgashs. Le troisième a été offert en sacrifice aux dharmapalas, avec un empilement de chevaux, et sans doute d'autres... êtres. C'est sans doute celui-là qui doit être dans les parages. Le moine a dit que ce tas était soit l'oboo au col, soit le monticule pas loin. <br /> <br /> L'oboo, je n'ai rien remarqué de particulier. Le monticule par contre, c'est là où ils ont fait leurs invocations. Juste - et là je me tourne vers Jebe-Shenker, tu as dit que le moine disait "Sinon ici, à part le monticule où nous disons nos prières, là dehors ..." avant d'être coupé par son chef. Est-ce qu'il avait plutôt l'air de dire "à part ce monticule ben il y a rien d'autre", ou bien il avait l'air de dire "à part le monticule, il y a ..." et là son chef l'a coupé pour éviter qu'il dévoile autre chose?<br /> <br /> Je pose la question parce que dans le rêve de Kökötöy, il y a une vieille femme qui a récupéré le tug et l'a mis dans une grotte - pour le cacher, j'imagine. Et que je vois mal une grotte dans le monticule. <br /> <br /> Donc ce n'est pas conforme à la vision. <br /> A moins que la vieille femme, sensible à l'empreinte divine de Tengri sur le Tug, l'ait pris dans le tas de butin ou d'offrandes, et se soit dirigé vers le levant, vers sa demeure troglodyte, et l'ait abrité. En d'autres mots, il faudrait aller vers l'est de la plaine ? <br /> Voici la phrase clé : "j’arrive tout d’un coup à un talus au flanc duquel s’ouvre une grotte sombre. une vieille femme apparaît habillée de vêtements étranges et tenant un tug. Elle entre dans la grotte et y disparaît".<br /> <br /> Qu'en pensez-vous? Ulap, est-ce que cette femme pourrait être un dharmapapamachin?<br /> <br /> [maître; est-ce que le monticule qu'on a commencé à fouiller est juste en vue du monastère? Pourrait-il abriter l'ouverture d'une grotte ou bien il est trop petit, ou plat? Et vers l'est, on aborde des "talus"?]
A
Ayu-Kulak regarde Ulap, ses nippes malodorantes, ses rides, son air d'ivrogne-sans-alcool, puis regarde Kenjeke. Puis regarde à nouveau Ulap avec la tête de celui qui se dit "je ne veux pas que Kenjeke devienne comme toi!"<br /> <br /> "Tu ne soignes pas si bien Kenjeke, car elle est couverte de son propre sang. Pas d'objection à ce que je la lave et que je refroidisse ses parties brûlantes?"<br /> et enfin "par ailleurs, je nous ai réunis ici pour que l'on discute de ce que nous a appris le moine-bibliothécaire. Est-ce que quelqu'un a compris où nous trouverions le Tug?"
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U
Mmmmmm , tu peux la laver si t'y veux, ça y fra pas d'mal... et t'inqu'et donc pas, elle y changera pas, ce s'ra toujours la même donzelle, maline et charmante!<br /> [Ah, dans le monde de ce vieux phallocrate d'Ulap, les hommes et les femmes ont une place bien précise ;-)<br /> Je vais avoir une connexion aléatoire pendant une semaine]
M
[avec son APP de 15, si Ulap s'habillait et se coiffait mieux, il serait le plus charismatique du groupe. Quand il s'y met, ses yeux sont comme des pointes de lance et sa voix comme le vent sur l'Altai. Ayu-Kulak serait-il jaloux ?]
K
HRP : mais quel salopard cet Ulap... attends un peu que l'élève dépasse le maitre ! :-D
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M
La journée est bien avancée, vous n’avez pas vu le temps passer durant vos recherches avec Wu. Les moines se rassemblent dans le sanctuaire pour leurs prières. Vous pouvez apercevoir par la porte latérale une grande statue dorée représentant un bonhomme joufflu assis. Une drôle d’odeur en provient, qui vous rappelle celle que vous avez sentie au temple de Kumul. Vous montez à l’étage en continuant vos garouilles, accompagnés par un moine jusqu’à la cellule de Kenjeke où vous faites enfin le silence. Devant le regard ombrageux d’Ulap, le moine reste à la porte et déclare que si vous avez besoin de lui, il attend dans le couloir.<br /> <br /> La cellule, orientée vers l’ouest, est éclairée par la lumière du soleil déclinant qui traverse la petite fenêtre rectangulaire. La tâche de lumière flamboyante éclaire le visage de Kenjeke et fait scintiller ses cheveux, comme un soleil couchant sur une montagne de neige. Elle est allongée, immobile, vêtue de la robe de chaman d’Ulap et semble presque dormir. Un pichet d’eau et des écuelles de bois sont posés à côté de sa couche de paille. Quelque chose cependant vous intrigue, on dirait que Kenjeke est sale et que ses cheveux sont mouillés et ont blanchi. Ayu-Kulak s’approche, inquiet. La blancheur de ses cheveux et leur scintillement proviennent de givre qui s’est déposé sur sa chevelure déployée, en plein mois de Juin par un cagnard torride. Mais ce qui vous effraie le plus, c’est son visage non pas sale, comme vous le pensiez au départ, mais rouge, souillé de son sang qui, mélangé à une sueur abondante, lui fait comme un masque de mort. Ses mains, ses pieds, tout son corps et encore plus son cou semblent suinter de sang et la robe d’Ulap en est tachée. Mais sa poitrine continue à se soulever au rythme d’une respiration irrégulière, comme si elle faisait un mauvais rêve.<br /> <br /> Ulap ne semble pas s’en étonner. En revanche, voulant servir de l’eau à la patiente, il s’étonne que le pichet qu’il avait laissé à moitié vide soit rempli d’eau fraîche.
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U
Et faite-z-y mef, quelqu'un rode autour de Kenjeke depuis qu'on est arrivé...
B
« Bien, bien, mmmm... A tes ordres, chef! T’inquiette pas, elle en voit de drôles de saloperie, et c’est pas fini… mais rien d’anormal, devenir chaman, c’est mourir pour mieux vivre ! Je suis là, si on m’fout la paix, pour faire c’qu’y faut pour elle si c’est qu’elle en a besoin. Maintenant ouste, foutez-moi le camp et laissez la tranquille, elle a rin bsoin que des simples mortels y peuvent y donner… »<br /> En aparté a Ayu-kulak seul : « Toi, t’es le chef, elle, elle s’ra ta femme, et en plus ton conseillé occulte et ton intermédiaire vers les esprits et Tengri, si tu le souhaites… Soyons clair, elle aura accès à un monde qui t’es interdit, mais elle doit pas pour autant y donner des ordres. Si tu y laisse tes sentiments s’mélanger avec ta fonction, elle te dominera facilement. Des temps durs sont à venir, soit fort, j’t’y dis qu’Bumin a bsoin d’un chef avec des couilles, pas d’un amoureux la tête à l’envers ! Et te trompe pas sur moi, ma mission et mon désir sont-y bien d’la protéger et d’y donner tout c’qu’j’y peux comme savoir. J’y ai r’çu ca de Bumin directement et de visions de Tengri direct, comme tu me vois là j’te dis… J’suis pas là pour faire chier, mais pour t’y donner des conseils et des avis si on m’y d’mande, aider de c’que j’sais faire pour ta mission, et protéger et éduquer la donzelle… me prends pas pour un ennemi ou un emmerdeur ! J’ai vu plus de printemps que t’a de poils au menton, mais j’suis à ton service… » Sourcils froncé et ton mi-sérieux mi-narquois, mais sans doute respectueux, pour ce que tu arrives à lire des mimiques et du ton de Ulap depuis que tu le connais… Il a néanmoins carrément change d’attitude, passant d’un arrière-plan un peu blasé a une présence nettement plus directe.
B
« Bien, bien, mmmm... A tes ordres, chef! T’inquiette pas, elle en voit de drôles de saloperie, et c’est pas fini… mais rien d’anormal, devenir chaman, c’est mourir pour mieux vivre ! Je suis là, si on m’fout la paix, pour faire c’qu’y faut pour elle si c’est qu’elle en a besoin. Maintenant ouste, foutez-moi le camp et laissez la tranquille, elle a rin bsoin que des simples mortels y peuvent y donner… »<br /> En aparté a Ayu-kulak seul : « Toi, t’es le chef, elle, elle s’ra ta femme, et en plus ton conseillé occulte et ton intermédiaire vers les esprits et Tengri, si tu le souhaites… Soyons clair, elle aura accès à un monde qui t’es interdit, mais elle doit pas pour autant y donner des ordres. Si tu y laisse tes sentiments s’mélanger avec ta fonction, elle te dominera facilement. Des temps durs sont à venir, soit fort, j’t’y dis qu’Bumin a bsoin d’un chef avec des couilles, pas d’un amoureux la tête à l’envers ! Et te trompe pas sur moi, ma mission et mon désir sont-y bien d’la protéger et d’y donner tout c’qu’j’y peux comme savoir. J’y ai r’çu ca de Bumin directement et de visions de Tengri direct, comme tu me vois là j’te dis… J’suis pas là pour faire chier, mais pour t’y donner des conseils et des avis si on m’y d’mande, aider de c’que j’sais faire pour ta mission, et protéger et éduquer la donzelle… me prends pas pour un ennemi ou un emmerdeur ! J’ai vu plus de printemps que t’a de poils au menton, mais j’suis à ton service… » Sourcils froncé et ton mi-sérieux mi-narquois, mais sans doute respectueux, pour ce que tu arrives à lire des mimiques et du ton de Ulap depuis que tu le connais… Il a néanmoins carrément change d’attitude, passant d’un arrière-plan un peu blasé a une présence nettement plus directe.
A
Je déplace le givre sur les parties brûlantes du corps de Kenjeke (sauf sur les parties que la décence m'interdit de toucher avant le mariage). <br /> "Ulap, je t'ai posé une question!" (du ton de "je suis le fils du chef" ;))<br /> Je m'apprête aussi à nettoyer le sang de son visage (si cela ne fait pas partie de la cérémonie ulapienne)
M
À Ulap: tu ne connais pas les pouvoirs des moines mais tu supposes qu'ils en ont. Après tout, ils jouent un peu le même rôle que les chamans chez vous et tu as vu Wang faire usage de magie pour guérir un brigand à Kumul. Et ils prétendent pouvoir faire venir des créatures de sous Terre, d'après leurs histoires sur la bataille.<br /> <br /> À Ayu-Kulak : la main de Kenjeke est très chaude, presque brûlante. En revanche, son front est normal.
A
Magie, sorcellerie, esprits !!!!! Je touche mes amulettes pour me rassurer.
A
"Pourquoi Kenjeke est-elle en sang?!" fais-je d'un ton scandalisé. "et elle va mourir de froid!" Je veux enlever le givre, puis je me dis qu'après tout c'est peut-être une invocation de neige par Ulap pour faire redescendre la fièvre, et je prend la main de Kenjeke pour avoir une idée de sa température...
U
Bien, mmmrmmmmrmrrrr...<br /> C'est la deuxième fois que quelqu'un essaye de s'approcher...<br /> La prochaine fois, je tenterai quelque chose...<br /> Est-ce que je sais ou suppose que les moines ont des moyens de repérer un esprit (ou quelqu'un d'invisible, par exemple…) ? Est-ce que ce serait probablement limité au temple ou certains endroits ?
M
Exact, oubli du MJ, la carafe est toujours à moitié pleine. Alors Geche Yuz (qui garde), a remarqué une présence furtive et éphémère au coin du couloir. La présence s'est vite éclipsée, il n'a pas pu voir de qui il s'agissait. Il sait juste que c'est humain.
U
(pour moi, la porte de la chambre était gardée par un de nos hommes, et personne ne devait entrer... post du 11/11?)
M
Le bibliothécaire Wu vous reçoit dans le réfectoire, sous l’œil suspicieux du révérend. On vous sert un thé, et Wu commence à relater.<br /> <br /> « Il faut toujours faire attention à ce que racontent les vieux textes, ils sont parfois enjolivés lors de diverses copies ou racontés selon un point de vue. Voici ce qu’ils disent :<br /> La bataille a duré deux jours. Les Ashina ont évité les nôtres durant une semaine, le temps de rassembler leurs clans alliés. Côté Tabgach, il y avait les clans principaux et des auxiliaires Xianbe, et même des piétons Han. Guei a pris la tête de l’aile gauche, et un prince Xianbe l’aile droite.<br /> Il est arrivé que l’aile droite a réussi à faire prisonnier des ennemis dès le premier jour, mais trop occupés à se partager les futurs esclaves, les Xianbe n’ont pas su pousser leur avantage et les Ashina ont pu se réorganiser et rameuter des renforts et éviter la débâcle. Sur l’aile gauche, après un déluge de flèches, les nôtres ont chargé les ennemis rassemblés à pied devant leurs chameaux adossés aux collines. Nos charges se sont brisées sur leurs rangs. Les Ashina, disent les textes, ont fait appel à leurs sorciers pour repousser les nôtres, mais ce serait peut-être simplement l’odeur des chameaux qui a effrayé les chevaux. Les Han n’ont évidemment n'ont servi à rien et sont la cause de l’échec de cette première journée, avec les Xianbe impatients.<br /> Pour faire face aux sorciers des Ashina, le roi Guei a alors fait appel à des Dharmapala sortis de sous la terre et le deuxième jour, la victoire a été totale. Les Dharmapala ? Ce sont des esprits que le Fó envoie pour protéger les purs. Les Ashinas et leurs clans alliés ont fui vers Anxi. J’ai même trouvé une liste du butin.<br /> <br /> Et nous, serviteurs du Fó, nous prions pour le remercier et pour empêcher les démons et les morts de revenir. Tous les ans à la même date, nos prières leur ferment la porte.<br /> <br /> Voilà en gros. Puis-je encore vous être utile ?»
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A
Nous remercions comme il se doit le moine Wu et le père supérieur Chow.<br /> Je fais semblant de ne plus m'intéresser à tout ça et commence à m'engueuler avec Ulap tout en nous en allant. <br /> Je me rends dans la chambre de Kenjeke, m'attendant à la voir métamorphosée en scarabée géant d'après les dires de Ulap. Comment va-t-elle?
M
"Ah tiens, c'est vrai, je ne me suis pas posé la question. On dirait ces tas que les pai... euh, certains continuent à utiliser pour leurs offrandes. Ah, le peuple est encore superst... euh, a du mal à se consacrer pleinement au Fó et à son message de paix. Et bien je ne sais pas trop. Il y en a un vers la route de l'ouest, vous avez dû le voir. Sinon ici, à part le monticule où nous disons nos prières, là dehors ..."<br /> "Bon !", intervient vivement Chou "Ça suffit, il est tard, nous devons justement faire nos prières. Moine Wu, rangez-moi tout ceci et rendez-vous au sanctuaire. Et vous, cessez de nous déranger !"<br /> <br /> Et Wu, tout penaud, rassemble ses affaires sans rien ajouter.
A
[y a pas de glissage, c'est Ayu-Kulak qui jouait l'imbécile.] "Oh", dit-il en pointant des cavaliers importants au hasard, celui-là doit être Poitrine-Virile, celui-ci Peau-Noire, et là le gars à la lance lourde, c'est Forte-Race !" <br /> [je suppose qu'il s'agit de peintures élaborées et en même temps très "ligne claire", où les visages sont tous ovales] "je suis sincèrement en admiration devant ces images" [comme un nomade qui découvrirait un dessin animé pour la première fois], et je les fait circuler."<br /> <br /> "Moine Wu, dis-je en pointant la troisième bannières, nous reconnaissons les chevaux légendaires de nos ancêtres, Hennissement-terrible et Sabots-Fracassants. Nous devons apaiser leur âme aussi. Où se trouve ce tas de pierre?"<br /> <br /> Ensuite je demande aux autres s'ils ont des questions avant que l'on prenne congé et que l'on discute entre nous.
M
[unE sacréE glissade... p..., je fatigue]
M
> "et qu'est-ce que des offrandes propoatoires?"<br /> C'est encore Jebe-Tsenkher qui a mal traduit [mes doigts ripent de temps en temps, mais alors là, c'était un sacré glissade]. Il veut dire propitiatoire. <br /> <br /> Wu: "Pour obtenir des faveurs, quoi. Attendez....ah, voici." Ils vous montre plusieurs images à la gloire des Wei. On y voit des combats lors desquels des cavaliers, visiblement des Nomades, fuient ou se font massacrer.. "Ce sont des images faites plus tard, et il n'est pas sûr que toutes concernent cette bataille, mais vous voyez, on voit des prisonniers là et là, et des chevaux et même des chameaux et puis ici c'est une bannière et là aussi. Et là il est même écrit que nos troupes ont fait d'innombrables prisonniers et ont rapporté un énorme butin" Ce que Wu appelle des bannières sont incontestablement des tugs, mais y a-t-il le vôtre parmi eux ? Un des tugs est rassemblé avec des prisonniers et le butin. Sur un autre dessin, il est encore entre les mains de cavaliers en fuite. Et sur un troisième, il est posé à côté d'un gros tas, peut-être de pierres, avec des chevaux morts.
A
à Ulap, suite à sa dernière tirade, et en türk : <br /> <br /> "nous-en-par-le-rons dans-la-chambre de Kenjeke. Compris?" (regard à nouveau très sérieux droit dans les yeux) "Il n'y aura ni princesse ni chef de guerre ni plan à rallonge de Bumin si on ne trouve pas ce que nous savons, et pour le moment je n'ai aucune idée"
A
>dois-je faire envoyer le moine médecin et faire des offrandes au Fó?<br /> <br /> "Mmh notre... mmh... mé-de-cin dit qu'il va se débrouiller seul. Toutefois il est prêt à discuter herbes médicinales avec votre moine médecin, N'EST-CE-PAS."<br /> <br /> à Wu (en faisant l'imbécile): "on peut regarder les images sur vos papiers?" (en fait je recherche un dessin de la bannière). "et qu'est-ce que des offrandes propoatoires?"
A
>J'crois pas que Burmin Khan aimerait savoir que tu la traites de courtisane...<br /> <br /> Les couleurs reviennent sur le visage d'Ayu-Kulak, qui se contracte d'amusement.
A
>Maintenant, arrête de pleurnicher, Bumin Khan a besoin d’un chef, pas d’une girouette !<br /> Le visage d'Ayu-Kulak devient tout blanc, sauf ses oreilles d'ours, qui deviennent rouges, ainsi que ses poings fermés. Il se tend sur son siège, prêt à bondir sur Ulap.
B
En aparté à Ayu Kulak, sur le ton de la conversation:<br /> "Bumin, j'le connais de puis assez longtemps pour savoir c'qu'y pense. Pourquoi que tu crois que c'est-y moi qui vous accompagne ici? Le hasard, peut-être?<br /> Quand a la jeune pimprenelle, j'ai parlé trop vite en disant courtisane, et je m'en excuse envers toi son futur époux. J'voulais plutôt dire que princesse ne veut pas dire chef de guerre...Tu dois être fort et sans faiblesse, jeune Bek[?], Bumin a besoin de fidèles au cœur vaillant comme toi, mais aux idées claires... J'te dis que j'suis la pour la protéger, mais te laisse pas emberlificoter par la pimprenelle...<br /> Quand a ces moines, débrouille toi pour y éviter qu'y-z'y vienne dans la chambre et qu'y z'y fasse des prières, sinon j'vais être obligé de m'facher..."<br /> Sur ce, grands sourires édentés vers nos charmants hôtes...
M
[Paul m'a prévenu que son accès internet n'est pas aisé, alors je vais répondre à sa place]<br /> <br /> Ulap pense que là où elle est, les prières des moinillons n'auront aucun effet. Mais bon, mieux vaut les laisser en-dehors.<br /> <br /> De ce que tu as vu des sources, elles suintent seulement. Il faudrait des outils pour creuser pour savoir si ça débouche sur quelque chose.<br /> <br /> [J'ai dit tumulus mais en fait, je pensais à "gros tas de terre", pas du tout à une tombe, je ne voudrais pas vous induire en erreur !]. Mais pour vous, ça rappelle un kourgane, une de ces anciennes tombes antiques qu’on trouve dans la steppe, mais rien ne dit qu'il y ait une sépulture en-dessous.<br /> Tu prends ta lance et tâtes un peu. Tu enlèves une petite pierre, une deuxième et arrives à une troisième bien grosse qui sonne plus sourdement. Tu fronces les sourcils car ce bruit te rappelle quelque chose. Tu dégages la pierre et... oui, c'est bien ça, c'est un crâne humain !
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K
[HRP] Et moi j'écris ailleurs, mais je suis aussi... :-D
G
[HRP] Je n'écris rien, mais je suis...
A
"Bien! On en a assez vu. On pourrait faire ici une cérémonie à Tengri pour le salut des âmes de nos ancêtres, et pour cela il nous faut maintenant un shaman pour communiquer avec eux, et peut-être les pistes que le moine pourrait nous donner. Demi-tour et éperonnons nos montures!"
M
[roulent les dés en Knowledge [Religion] -'tain c'te chance !]<br /> <br /> Profaner les tombes des ancêtres est la pire des insultes qu'on puisse faire à un clan. Certaines sont protégées par des esprits liés dans des pierres (balba), mais il y a plus à craindre des représailles des vivants [et éventuellement perte d'Allegeance Ancêtres].<br /> <br /> Les kourganes comme les tombes de votre temps -qui sont aussi des tumulus pour les plus riches- contiennent normalement un compartiment où repose le corps, en bois ou même en pierres, sous le niveau de la terre. Un crâne ne se ballade pas comme ça près de la surface, sauf s’il s’agit d’un sacrifice fait ultérieurement, d’un entassement de cadavres ou d’un oboo de crânes (pratique appréciée par quelques khans dont Gengis Khan plus tard). En tout cas, il est fort probable que l’âme süne (il y a 6 âmes, le süne est celle qui rejoint les ancêtres) de ce pauvre crâne erre quelque part entre les plans du cosmos, si elle n’a pas été dévorée par un üör depuis le temps.
K
HRP : ou bien à l'inverse consacrer ce charnier pour que ces ancêtres reposent en fait en paix..?
A
MMh. trop facile. Peut-être un charnier créé par nos ennemis, donc il y aurait plein de cadavres de soldats. Quelles sont nos croyances vis-à-vis de la déconsécration d'un kourgane?
M
La nuit se déroule sans encombre. Venus du premier étage du monastère, vous entendez le soir le son d’un tambour et la voix d’Ulap qui se livre encore à une de ses cérémonies depuis la chambre de Kenjeke. Il vous semble aussi entendre des moines psalmodier dans le temple. Finalement, le silence se fait. Dehors, les chevaux profitent de la fraicheur et paissent. Vous avez bien raclé la sueur sur leur robe afin que le froid du désert ne les rende pas malades.<br /> <br /> Le lendemain, vous commencez à explorer les environs pendant que Wu farfouille dans les archives et qu'Ulap veille sur Kenjeke. Dans cette plaine, les seuls éléments de terrain visibles sont les parterres d’herbe qui trahissent la présence d’eau, des restes de puits creusés jadis mais bouchés depuis, le monastère et le tumulus que vous avez croisé en arrivant. Peut-être y aura-t-il quelque chose, des grottes ou des anfractuosités dans les collines qui bordent la plaine ?<br /> <br /> [Avant de rentrer au monastère pour écouter ce que Wu peut vous raconter, si vous avez des questions ou des requêtes, allez-y. Sinon demain au plus tard, je vous fais le récit de Wu]
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A
Qu'en dit Ulap de mon idée de faire prier les moines pour la survie de Kenjeke? Que cela va soutenir ou contrarier ses propres sortilèges? Si Ulap est contre, pas de don aux moines - de toutes façons il s'agit d'une démarche personnelle et je suis prêt à donner un de mes propres bijoux. <br /> <br /> on essaye de mettre des collets. C'est des puits qui pourraient donner sur des souterrains de grande taille ou bien juste de l'eau qui suinte?<br /> <br /> Le tumulus, je retourne les pierres (prudemment -> scorpions et serpents) à la recherche d'une entrée (si ça en est un)
M
Kenjeke est effectivement malade, et ça va durer trois jours. Quel « trésor » donnes-tu aux moines ? Un des Sapta Ratna (voir un article prochain sur mon blog :)) ?<br /> <br /> Certains puits sont grattés par des animaux. Les traces, même anciennes, le révèlent. Vos chevaux parviennent à en faire suinter un peu d’eau. Ça ne vous étonne qu'à moitié, il faut bien de l'eau et de l'herbe pour maintenir un armée. Vous pouvez essayer d’y mettre des collets ou d’attendre la nuit que de petits animaux y viennent. Les autres sont probablement creusés à l’occasion par des humains de passage. Le monastère a son propre puits.<br /> <br /> La plupart des animaux des zones arides sortent la nuit, à moins qu’un troupeau d’antilopes ou d’ânes sauvages ne vienne disputer l’herbe maigre à vos chevaux ou que des vautours ne tournent au-dessus de vos têtes, donc il n’est pas utile d’aller chasser vers les collines tout de suite. <br /> <br /> Le tumulus est en terre qu’une herbe rare retient. Des pierres affleurent à la surface. Qu’entends-tu par « explorer » ?
A
Avant de partit le matin je rends visite à Ulap et Kenjeke. Est-elle tombée malade comme elle le prévoyait? Je m'entretiens discrètement avec Ulap sur sa santé. <br /> Au retour, pareil. <br /> Sauf contre-indication de Ulap, je donne un trésor aux moines, avec demande de prier pour Kenjeke. <br /> Comme il lui faut de la bonne nourriture et pas du poison-sans-goût-qui-rend-maigre, on chasse si on peut<br /> - les puits : y a des traces d'animaux qui en rentrent et qui en sortent, indiquant que ils sont moins bouchés qu'ils en ont l'air? <br /> - on explore le tumulus.<br /> - les collines me semblent un peu trop loin. En fait je soupçonne que le monastère lui-même pourrait garder emprisonné les esprits de nos ancêtres. Mais si notre chasse nous mène aux collines...
M
[le bibliothécaire Wu était à Anxi, mais vu les difficultés et les chances de confusion liées à ce type de jeu, on va dire qu'il est bien au monastère. Je me demandais pourquoi vous manquiez autant de curiosité...]<br /> <br /> Chou prend l'air étonné. "Ah ?" Guo confirme. "Euh, bon, et bien faites attention à ne pas attirer de démons ni à offenser le Fó, hein. Nous vous surveillerons. Je vais faire chercher Wu."<br /> <br /> Un homme âgé, ou en tout cas fatigué, vous rejoint. C'est le bibliothécaire Wu et il a le regard flou des gens devenus myopes à force de s'abimer la vue sur des livres mal éclairés. C'est lui aussi un moine, habillé d'une toge orange un peu élimée. Un peu de brouet de céréales colle encore à son menton. Il demande en quoi il peut être utile, parce que là, il était en prières avec ses frères. Sa voix est chuintante à cause des deux incisives inférieures qui lui manquent et qui laissent passer ses postillons.
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M
Les Tabgachs vous regardent d’un mi figue-mi raisin vu qu’ils ne parlent pas votre dialecte et n'ont pas tout suivi, mais votre bonne humeur détend un peu l’atmosphère.<br /> <br /> Wu jette un coup d’œil à Chou qui ne dit rien. Alors il commence à répondre. Le révérend Choule regarde tout le temps d’un air sévère, comme prêt à intervenir en cas de dérapage.<br /> « Oh, c’est bien loin. J’avais rassemblé les archives et commencé à écrire une histoire de ce monastère, mais il est vite apparu qu’il n’y avait rien à raconter tellement il ne s’y passe rien. En fait, l’intérêt de cette histoire réside plus dans la raison de sa fondation et de son activité, directement liée à la bataille, alors j’ai rassemblé quelques notes là-dessus à Anxi. Il faudrait que j’y jette un œil, elles sont dans la bibliothèque, dans l’autre aile du monastère. Je peux m'en occuper demain matin. Mais je peux vous dire que la bataille a duré 2 jours et que même les sorciers ont dû intervenir ! »<br /> Chou se racle la gorge. « À propos, votre guérisseur là, avec la jeune femme, c’est un sorcier, hein ? Attention, nous possédons des mantras puissants ! »
A
"... c'est la fatigue!" (A-K attend que JT traduise nos excuses, en se frottant les yeux pour sécher les larmes de rire)<br /> Après cela on écoute ... religieusement... le récit du moine Wu.<br /> (l'effet de cette petite scène c'est qu'on devrait apparaître comme nettement moins menaçants) :D
A
"Ah maître Wu, si nous avions su, nous ne vous aurions pas dérangé pendant vos prières. Par Tengri, comme vous avez besoin de sortir respirer du bon air! - non, ne traduis pas cela, arf. Nous souhaiterions que vous nous contiez comment le roi général Guei écrasa jadis les ancêtres de notre peuple, Poitrine-Virile, Peau-Noire, Forte-Race à la lance lourde. Du moins si vous ne clamsez pas avant la fin du récit, hihihi. Non Jebe, ne traduis pas cela! Vous mangez pendant vos prières? Parce que vous avez encore un peu de soupe sur le menton - oh, Jebe, ne traduis pas!!!"<br /> <br /> (là je pense que toute la troupe s'esclaffe, et que Guo, Chou et Wu doivent se douter de la farce de Ayu-Kulak qui n'a que 19 ans après tout. Je pense que on est pas loin du fou-rire, mais Ayu-Kulak essaye de se reprendre)<br /> <br /> "Escusez-nous... c'est l
M
Guo transmet votre lettre en remarquant que la présence d’une femme n’est pas pour faciliter la tâche chez ces chastes et purs moines. On entend des pas, des chuchotements puis la porte finit par s’ouvrir. 4 moines vous attendent, rasés et vêtus de leurs robes safranées. L’un d’eux vous fait signe d’enter, l’air maussade.<br /> Vous entrez dans une cour au fond de laquelle s’élève un bâtiment haut de deux étages et deux ailes. La partie centrale est encore plus haute et forme un saillant sur un tiers de la façade qui vous regarde. A droite et à gauche de la cour, des granges, des remises, des réserves ont été bâties contre les murs d’enceinte, ainsi qu’une écurie trop petite pour tous vos chevaux. Au fond à gauche du grand bâtiment, vous remarquez un puits. Il y a aussi des carrés de potager çà et là.<br /> <br /> Guo bombe torse et, d’un air martial, explique à Guo qu’il est en mission du général Yuwen Tai et que le monastère doit vous accueillir quelques jours. Le révérend Chou vous accueille bon gré mal gré, jetant un regard de coin à Kenjeke. « Que cette femme se tienne tranquille et ne vienne pas perturber nos saintes prières ! ».<br /> Ensuite Guo vous indique l’écurie où mettre vos chevaux. Il n’y du foin que pour une mule, alors il faudra mener les chevaux tous les jours dehors brouter ce qui reste d’herbe. L’écurie est étroite, c’est vraiment une drôle d’habitude d’enfermer les bêtes : autant les laisser dehors toute la nuit et qu’un de vous les garde, quoique les prédateurs dans ces contrées arides soient rares. Guo décharge quelques paquets de son deuxième cheval, qu’il donne au temple.<br /> Chou vous autorise à camper dans la cour. Quant à la donzelle, c’est bien à contrecœur qu’il lui fournit une cellule dans le bâtiment de gauche. Il y a là un réfectoire et une cuisine. Un escalier mène à l’étage où se trouvent des cellules inoccupées. Guo en réquisitionne une pour lui, et Kenjeke en reçoit une deuxième, car Guo, parlant au nom du général Yuwen Tai, prend son rôle très au sérieux. Si vous souhaitez dormir dans des cellules, sur un sol en bois, vous pouvez vous aussi : il y a 5 cellules vides, on peut s’y serrer à deux. Les moines vous jettent des regards furtifs, surtout à Kenjeke, mais ne vous adressent pas la parole.<br /> <br /> Une fois vos affaires posées, le révérend Chou vous convie dans le réfectoire où vous attend un mauvais brouet de céréales et de l’eau. Vous percevez l’écho de prières sur votre droite, dans la partie centrale du bâtiment. Évidemment, le révérend Chou s’enquiert de ce qui vous amène ici –et de combien de temps vous allez rester, car vous comprenez, les vivres ne sont pas prévus pour autant de monde.
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M
Ulap pourrait répondre à Kenjeke qu'elle de mourra que trois jours, mais qu'après elle sera guérie.
A
(précision : mon plan est de repérer le lieu du Tug - genre une caverne -, mais pas de rentrer dedans sans shaman pour communiquer avec les fantômes)<br /> au révérent Chou (après avoir offert ce qu'on peut); "Vous savez, nous ne voulons pas déranger vos prières. Et nous ne venons pas davantage manger vos provisions. Comme des papillons par la lumière, nous sommes attirés par votre sagesse et votre savoir. Nous avons entendu parler du bibliothécaire Wu, et souhaitons être guidés par lui pour nous recueillir sur les lieux du champs de bataille où le -roi général Guei écrasa jadis les ancêtres de notre peuple, "Poitrine-Virile, Peau-Noir, Forte-Race à la lance lourde".
K
Une fois les moines partis, Kenjeke maugrée : "Bande de pervers libidineux, depuis quand est-ce les femmes qui perturbent les hommes? Ces types ne pensent qu'à cela, ils ont tellement de vice dans la tête qu'ils le voient partout." Elle observe la cellule d'un air désaprobateur puis s'accroche à Ulap avec une pointe de desepoir dans la voix : "Si jamais je meurs, est-ce que mon âme saura sortir de ce trou à rat, Ulap ? Est-ce que je reverrai le soleil levant ? Est-ce que je sentirai à nouveau le vent dans mes cheveux si je meurs ici ? Sinon je jure de revenir hanter ces maudits moines jusqu'à ce qu'ils aprennent le respect du sexe de leurs mères, sales invertis honteux !"
A
Pendant que Kenjeke s'installe dans sa cellule, je discute avec la troupe : <br /> "Kenjeke a demandé qu'on la laisse, donc nous allons nous séparer : Ulap restera au temple, et les autres et moi on explorera les alentours pendant 3 jours pour trouver l'endroit où se trouve le tug, mais nous reviendrons chercher ma fiancée et notre shaman. Si elle est toujours vivante... je ne sais pas quel esprit de maladie est sur le point d'attaquer Kenjeke, mais je veux qu'on fasse le plus possible pour qu'elle s'en sorte. Ulap, tu m'as sauvé la vie, mais si elle meurt... tu... je... enfin il vaut mieux pour... pour tous qu'elle ne meure pas... je suis prêt à tout vous comprenez" fait un Ayu-Kulak très perturbé. "Et n'écoutez pas ses conneries de la sacrifier à notre peuple. Elle est trop jeune, elle n'a même pas encore commencé sa grande vie"
A
"on est des invités, et surtout on a un service à leur demander, alors on reste polis, et même révérencieux". Dés avant notre arrivée, j'ai demandé à Guo ce que nous possédions et pourrions leur offrir. <br /> "On ne veut pas encombrer, vous savez" -> chevaux dehors avec garde, et on dort dans la cour, sauf s'il fait mauvais.
M
Note : il est de coutume chez les Nomades de faire une offrande, même symbolique, à ses hôtes.