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Arrivée chez les Wei !

26 Juin 2015 , Rédigé par Maitre Zit Publié dans #Quatrième Chapitre

[36ème jour]

Wang monte un des chameaux puisque vous avez abandonné la charette. Vous vous dirigez vers les contours de montagnes au Sud, que vous atteignez peu après votre pose de midi, après une matinée passée sur un terrain caillouteux sur lequel votre charrette aurait eu du mal. Ce sont les monts Altyn vous confirme Itariye, et ils sont sous juridiction des Wei. Vous vous engagez dans un terrain accidenté qui suit les vaux entre les bas sommets des collines rocheuses. Lors que le soleil darde un peu moins ses rayons, en fin d’après-midi, vous voyez enfin l’ombre d’une forteresse en hauteur, adossée aux collines. « Voilà », dit Itariye « Vous y êtes ». Il va falloir montrer patte blanche, réfléchissez à ce que vous allez dire.

La forteresse est simple, carrée sur trois côtés, le dernier étant formé par une colline escarpée. Elle est à l’est du passage et permet de voir venir de loin, des deux côtés. Sa structure est simple, rude, rectiligne : ses murs sombres sont peu avenants, à l’inverse des linteaux et portes admirablement décorées de Kumul. Le mur vous faisant face est large de 50m, les murs latéraux sont plus courts. Une tour carrée renforce chaque angle. Il y a 2 yourtes à côté du fort. En vous approchant, vous remarquez dans un enclos un maigre troupeau de moutons appartenant peut-être aux habitants des yourtes, apparemment assez pauvres. La lourde porte de bois noir s’ouvre et une troupe de 6 cavaliers en sort et s’approche de vous : ce sont des guerriers, portant armure et lance ou arc. Leur équipement est semblable au vôtre, mais décoré d’un style typiquement Wei –en fait un style emprunté aux Han. Ils s‘arrêtent à environ 10m devant vous et celui qui semble être le chef avec une belle armure de métal vous interpelle en Chinois, puis répète en ce qu’il vous semble être du Sogdien, prenant un air sévère et important sous la visière de son casque à plumeau et en levant la main pour vous indiquer de vous arrêter –Itariye et Wang obtempèrent.

[À partir de maintenant, et sauf indication contraire, tout ce que vous diront les Wei sera considéré comme traduit par Jebe-Tsenkher –et vice-versa].

« Halte là ! Déclinez votre identité, votre provenance, ainsi que le but et la raison de votre voyage. Montrez votre sauf-conduit [avant votre départ de Kumul, le Juge vous en a délivré un] et listez vos bien »

[Ah ca, vous n’allez pas y couper, c’est comme ca dans toutes les villes. Je ne le referai pas à chaque fois, mais votre premier contact avec les Wei étant important, voire crucial, il devra être joué. Comme Itariye vous aura prévenu avant d'arriver, vous pouvez discuter de la manière dont vous vous présentez avant d’approcher du fort : je considère que vous avez eu le temps de vous préparer. Je vous rappelle que vous avez jusqu'ici raconté des bobards à Wang et Itariye.]

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A
"Ah ah ! Directement au général en chef ! le destin/Ciel nous sourit !" jubile A-K. <br /> "combien de jours nous reste-t-il? Respectons-nous notre plan de voyage?!..." s'inquiète-t-il aussitôt...<br /> <br /> A part cela, A-K va expliquer notre "mission secrète" de fourniture de chevaux à Wang, et pourquoi il était nécessaire de ne pas le mettre au courant (et pourquoi il doit garder le secret encore). Mieux vaut que notre ami soit notre allié...
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M
Wang veut bien oublier tout ce qu'il a entendu, il vous doit bien ca. Il fronce tout de même les sourcils... "même si les chevaux sont en général utilisés pour faire la guerre".<br /> <br /> [prochain post : Anxi]
M
La journée se déroule dans l’ennui le plus total. Wang a donné des pièces pour payer votre nourriture ainsi que celle des chevaux, prises sur un don du temple de Kumul. Ça vous permettra d’économiser votre viande séchée que vous faites cuire en bouillon habituellement. Il attend qu’on veuille bien lui donner une escorte. Vos chevaux, pas habitués `rester enfermés, sont nerveux et certains deviennent agressifs. Avant qu’ils ne détruisent les box, on vous autorise à les sortir et à les laisser dans un corral en-dehors du fort. Mais vous, vous restez dedans.<br /> <br /> Le lendemain se déroule dans la même attente. Seul le temps change. Des nuages viennent voiler le soleil et rendent l’atmosphère étouffante d’humidité. Ulap psalmodie dans la chambre, encore en vadrouille chez les esprits. En fin d’après-midi, une faible pluie vient à peine rafraîchir l’atmosphère. C’est à ce moment que les soldats s’excitent. Ils ouvrent après quelques minutes la porte à deux cavaliers avec 4 chevaux sellés, dont l’un est le messager envoyé par le capitaine Lianmin Liu. Vous n’attendez pas longtemps avant d’être convoqués. Il a été décidé de vous escorter jusqu’à Anxi. Une fois là-bas, vous rencontrerez l’intendant de l’armée qui accompagne le général Yuwen Tai. Jebe-Tsenkher connait ce nom : c’est le général en chef du royaume Wei, celui qui en fait a le pouvoir et fait et défait les rois.<br /> Vous repartirez le lendemain avec une escorte de 30 hommes dont 10 cavaliers et plusieurs chameaux. Vos armes seront sous leur garde. Wang et son chameau vous accompagne, vous arriverez le surlendemain, soit le 40ème jour de votre périple.
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A
Bon, la plaque qu'on lui a montré est celle où l'on propose de vendre des chevaux? Ou celle où on propose le mariage? Dans tous les cas, on urge le capitaine de faire preuve de beaucoup de discrétion; nous craignons les espions avars, si près de la frontière.<br /> <br /> Si le motif de notre présence c'est "vendre des chevaux", alors on râle, on tempête, on insiste, jusqu'à ce que l'on puisse s'occuper des "échantillons" nous-mêmes; on a pas fait ce trajet pour qu'ils soient maltraités par des Wei! <br /> <br /> Et puis on reste tranquilles en attendant le retour du messager et en priant Tengri. Avec un peu d'approche diplomatique envers le sous-off, pleine de sous-entendu : "vous comprenez, il était nécessaire que nous discutions avec le capitaine. Vous comprenez; nous souhaitions attendre que le guide soit reparti avant d'exposer le but de notre mission. Il ne nous était pas possible de l'exposer, nous en bas des remparts, devant tous les soldats. Votre ouverture de la porte a permis l'approche diplomatique qui arrangera votre gouverneur."
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M
Selon Jebe-Tsenkher, certains Wei continuent à parler le Tabgach, surtout parmi les paysans ou les Clans isolés. Ou alors c'est un famille Nomade du Gobi qui vient d'arriver. Mais vous avez beau tendre l'oreille et regarder par la fenêtre, vous ne percevez rien qui indique de nouvelles arrivées dans le fort.
A
"Par Tengri, qu'est-ce que c'est?" Je demande à tout le monde de se lever et de tendre l'oreille, pendant que je vais à une fenêtre (et envoie d'autres gens à toutes les fenêtres). Quelle heure est-il?
M
[toujours pas de pc]<br /> La logique du plan d'Ayu-Kulak voulait qu'il montre la plaque des chevaux. Vous bichonez donc vos échantillons. Le sous-chef reste bougon mais ne vous embête plus. Il vous fait cependant suivre sans arrêt et vous empêche de vous déplacer. Vous restez confinés dans une chambre et on ne vous autorise que d'aller voir vos chevaux. Dès que vous flânez ailleurs ou regardez aux alentours, on vous dit sèchement "y a rien à voir !" (traduc de JT). Ulap peut récupérer tranquillement.<br /> Enfermés dans votre chambre, il vous semble juste avoir entendu quelqu'un crier un truc qui ressemblait à du Türk, mais alors un dialecte bizarre. En tout cas, ce n'était pas de l'Avar.
K
"Quatre-vingt... Ça va faire beaucoup de gorges à trancher..." estime Kenjeke en maugréant à voix basse. "mais je commencerai par ce bouc lubrique."
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M
Finalement la soirée avec JY et Kenjeke se déroule sans anicroche. le chef, le capitaine Lianmin Liu, fait semblant de s'intéresser à la situation dans l'empire Avar puis fait plutôt du gringue à Kenjeke, JT jouant au mari un peu gêné.<br /> <br /> Le lendemain, le plan B est déclenché. D'abord le sous-chef vous crie de vous dépêcher de partir. Itariye vous demande s'il doit vous attendre et patiente dans la cour. Devant votre insistance de vouloir convaincre les Wei de vous laisser accompagner le couple, il vous salue et se met en route.<br /> <br /> Puis vous demandez à avoir une entrevue avec le capitaine Liu. Le sous-chef est là, l'air suspicieux. Bine entendu, vous êtes désarmés pour l'entretien et entourés de soldats. Voyant votre plaquette, le capitaine Liu reste interloqué : il ne lit ni le Türk, ni le Sogdien. Il fait alors venir un lettré, un fonctionnaire qui enregistre les arrivées au caravansérail, pour traduire. Le sous-chef s'écrie "c'est un piège, c'est évident !". Liu a l'air tourmenté et un débat entre les deux hommes s'ensuit. On se demande qui est le chef ici. finalement, on prend la décision suivante : vous resterez sous bonne garde ici. Vos armes et vos chevaux sont confisqués. Un messager va partir ce jour-même pour Anxi et reviendra avec les instructions du général Yuwen Tai. Votre destin ne tient plus qu'à sa décision.<br /> <br /> Il y a une garnison suffisamment importante, peut-être 80 hommes, pour vous empêcher de partir.
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A
Je prends la tête de circonstance des invités à la noce qui font des jours de voyage pour y aller, puis je fais le geste universel de hausser les épaules et de soupirer. Je dis à J-T "demain (après le départ de notre guide), on se fait nos adieux (plan B)", et puis on va s'installer au caravansérail.
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M
D'ailleurs, le chef de la garnison convie JT et Kenjeke à sa table ce soir.
M
OK. Je présume que vous demanderez à parler au chef de la garnison. j'essaie de vous faire ca aujourd'hui, car je vais avoir quelques jours sans pc.
M
Le reste vous passe à côté, car se fait en chinois. J-T est un finaud utilisé par Iran le père d'Ayu-Kulak pour des missions diplomatiques voire d'espionnage, espérons qu'il saura être convaincant.<br /> Le chef semble écouter ses paroles, mais son sous-chef, celui qu'Ulap a un peu forcé et qui vous refusait l'entrée, intervient. Après un très court échange chef finit par prendre un air lassé et fait un geste du genre "oh et puis ca m'est égal". Le sous-chef se retourne vers vous d'un air vainqueur et vous aboie des ordres.<br /> JT peu vous explique en deux mots : "ils ont l'air de mordre à l'histoire [beau jet de persuasion de la part de JT] alors je pourrai continuer avec Kenjeke, mais le sous-chef s'est opposé à ce qu'on vous laisse aller de l'avant: pas d'ennemi en territoire Wei. Wang et nous-mêmes seront escortés par els soldats, vous devrez retourner avec Itariye."
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K
Kenjeke répond par un sourire au gradé en imaginant sa dague tranchant doucement sa gorge par derrière...
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A
Je pointe "Lán" comme notre chef. On reste collé à notre "roman", et en cas d'insuccès, plan B. (je propose que Laurent, qui contrôle Kenjeke, contrôle ce que dit JBT :))
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M
Ulap a arrêté sa danse peu avant que l'officier ne descende ouvrir. Il semble rester en catalepsie, ou pour le moins immobile et absent. Il ne répond pas aux ordres d'Ayu-Kulak : vous devez donc le porter.<br /> L'officier vous fait signe de vous dépêcher, ayant l'air de vouloir refermer la porte. Vous pénétrez donc dans l'enceinte au pas de course sous les regards incompréhensifs des gardes. Mais bon, si le chef le dit... Le fort est composé de 3 murailles adossées à la paroi de la montagne. Il y a des écuries et un bâtiment le long des deux murs latéraux, comme dans un caravansérail auquel il ressemble. Au fond, le bâtiment est plus imposant et comporte d'autres écuries. Il est fermé par une lourde porte (ouverte) et est parcouru en hauteur par un balcon protégé par un parapet. Le toit est de type pagode.<br /> Une fois la porte fermée, Ulap ressort de sa léthargie. Il a l'air fatigué et ne pipe plus mot. L'officier vous regarde d'un air étonné, il a l'air perdu. Il vous crie un truc (non mais finalement, non, vous devriez ressortir), ses hommes comprennent de moins en moins ce qui se passe (mais chef, vous changez encore d'avis). Dans la confusion arrive un soldat, sortant du bâtiment principal, apparemment encore plus gradé que l'autre si on en croit la qualité et les décorations de son armure et de ses armes. il s'entretient un peu avec son subordonné pour chercher à comprendre la raison de ce brouhaha, puis vous salue martialement et demande qui est le chef de cette caravane, non sans jeter un regard un peu concupiscent vers Kenjeke.
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