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Vers Turfan

26 Janvier 2014 Publié dans #Troisième Acte

Peu avant le lever du soleil, on s’agite vers la caravane. L’ordre de partir est donné. Vous vous préparez en silence, et en mois d’1/2 heure, votre yourte est démontée et chargée sur les chameaux [sans réponse de votre part, je considère que vous avez deux chameaux et 1 yourte]. Vous êtes agacés par le boucan des caravaniers qui crient à tout bout de champ. Pendant que ces gens s’agitent, Kökötöy demande aux Ashite de se rassembler autour de lui. Il envoie quelques gouttes d’Ayrag en l’air et invoque Djulga-Khan, le maître des destinées. Il lui demande de vous protéger et de vous éviter des coups fatals.

[Les Ashite pourront faire relancer une fois chacun un jet de dé qui leur aura été défavorable –Kökötöy n’a pas assez de pouvoir pour en faire profiter tout le monde, tant pis pour Ulap qui a d’autres cordes à son arc spirite].

« Le temps vous est compté, j’essaierai de faire en sorte que le kuriltai soit organisé le plus tard possible, mais ce sera en tout état de cause à l’automne [qui est court ici]. Que Tengri vous garde. » Puis il vous souhaite bonne route.

Chacun fait ses prières. Certains prient autour d’un feu, d’autres font brûler des petits bâtons qui sentent fort, le chamelier Türk verse un peu de koumis aux six directions… Et c’est le départ. Face au soleil levant, la lourde caravane s’ébranle, soulevant un gros nuage de poussière. Les sabots claquent, les chameaux blatèrent, ca sent le crottin et la sueur animale. Awazi, monté sur son chameau auquel un petit coffre est attaché, mène son monde. Des guerriers de Bumin vous escortent durant la matinée, puis vous laissent. L’après-midi, le soleil commence à bien chauffer : le printemps est bien là.

Awazi vous propose que vous lui serviez d’éclaireurs. Durant les premiers jours, en longeant le fleuve, il n’y a pas trop de danger car Bumin tient bien la région. Mais après, quand vous bifurquerez vers le sud vers Turfan pour traverser une zone désertique, vous longerez l’ulus des Töläch, les anciens maîtres de Turfan. Bumin assure qu’ils sont trop affaiblis pour oser se montrer, « mais il faut faire attention quand-même avec ces Nomades - non je ne dis pas ca pour vous, les Türk, c’est différent, euh… »

Le terrain est plat, on avance bien, il y a de quoi nourrir les chevaux et les hommes le long de la rivière. À main gauche, les monts de l’Altai familier auxquels s’accrochent quelques petits nuages rescapés vous rassurent. De temps à autre, on croise une famille de Türks qui en profitent pour tenter d’échanger des biens, de vendre de la nourriture, des peaux, des bêtes, etc. Ils ne signalent aucun danger vers l’est ou vers le sud, à part les dangers habituels du désert.

Le deuxième soir, alors que vous campez au bord de la rivière, non loin des monts où se cache la grotte ancestrale où les dix fils de la louve –vos ancêtres- se sont réfugiés et où Bumin conduit les sacrifices annuels aux ancêtres, Awazi vous déclare que vous entamez demain la traversée vers le sud. Si tout se passe bien, vous en aurez pour environ dix jours jusqu’aux montagnes derrière lesquelles se trouve Turfan. Le contournement des montagnes vers l’est prendra 6 jours environ : c’est long mais sûr, car les passes des montagnes sont dangereuses et les chemins impropres aux caravanes.

Vous devrez aller en avant de la caravane, pas plus loin qu’une portée de flèche sifflante selon vos habitudes Türk (2-3 km selon le vent), ou alors avec un relai.

[Pour vous : vous pouvez profiter de cette caravane pour en apprendre plus sur vos compagnons de route si vous le désirez.

Vous n’avez pas vraiment d’idée du trajet à suivre. Vous n’avez pas avec vous Guh-Göl, le grand esprit de la navigation. Afin de savoir si prendre directement vers Kumul racourcit le trajet, vous devrez faire un jet de « knowledge [region] » difficile, qui vous indiquera si durant la campagne contre les Töläch, vous avez eu la chance de connaître assez bien la géographie du lieu, ou bien si vous avez entendu parler des positiosn respectives des villes. Arslan qui a déjà bourlingué et a conduit des caravanes aura droit à un jet normal. Résultat dans un prochain commentaire]

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M
[excusez de la lenteur, mais je n'e´tais pas chez moi puis j'ai installé une nouvelle connexion internet]<br /> <br /> Les Tölächs restent d’abord un moment entre eux, probablement à soigner celui des leurs que la flèche d’Arslan a blessé. Ils viennent ensuite à votre rencontre sans galopper. Sur les 7, un part de chaque côté sur les ailes, comme ils l’ont fait précédemment. Geche Yuz est à pied, entravé par une corde.<br /> Un des Tölächs s’avance vers vous au galop et s’arrête à environ 200m. Il veut apparemment parlementer. Lorsque vous êtes à portée de voix, il crie « nous ne souhaitons pas nous battre. Rendez nous les nôtres et nous vous rendrons votre guerrier ! ». À ces mots, votre esclave crie à son tour « Poulain-Riche ! » et elle fait un signe au parlementaire qui le lui rend.
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K
&quot;Empoisonne cette plaie, qu'il crève dans d'atroces souffrances, ça en fera un de moins à vouloir nous poursuivre et nous tuer...&quot; suggère Kenjeke à voix basse et avec un sourire qui n'a rien à voir avec la méchanceté de ses paroles.
M
[exact. Vous le lui prêtez cependant je pense pour ne pas ralentir la troupe].<br /> Le guerrier est méchament blessé : Arslan n'a pas loupé son coup. On lui a déjà appliqué les premiers soins. Tu peux lui faire le service minimum, il récupère 1 point, ca ne suffit pas pour le remettre d'applomb. Il lui faudra du repos. Tu pourras éventuellement refaire un soin plus tard.<br /> <br /> [rdv sur un prochain post]
U
Je soigne au mieux, sans me dépouiller de pts de magie. La méthode me semble raisonnable, surtout si on peut faire un coup de premier soins en plus auparavant.<br /> [je vais être assez occupé d'ici lundi]
A
[il y a le cheval sur lequel était Louve ; je cite : &quot;Dès qu'il la pousse devant lui, elle fouette son cheval et part au galop se réfugier derrière son compagnon&quot;]. &quot;la caravane fait route vers Turfan et n'est qu'à trois journées de marche derrière nous {en fait c'est moins, vous pouvez voir que je mens}. et elle n'est protégée que par 7 soldats. Nous pouvons donc l'embusquer à [j'ai certainement remarqué un lieu propice depuis que nous avons quitté la caravane]&quot;
K
Kenjeke grince des dents: &quot;Je hais le chantage et celui-ci encore plus... maudits chiens loqueteux.&quot;, mais elle reste à sa place de femme.<br /> La tension dans ses jambes indiquerait toutefois à tout bon cavalier qu'elle se tient prête à piquer des deux si l'occasion s'impose.
M
Enragé-le-Rapide rengaine son sabre, sort un couteau et tranche les liens de Geche-Yuz. &quot;Va !&quot; lui dit-il. Et Geche-Yuz vous rejoint avec son cheval [il n'y en a pas d'autre]. <br /> &quot;Maintenant, à toi,&quot; rajoute-t-il en regardant Ulap. Et il désigne son guerrier blessé resté un peu en retrait et dont la poitrine est souillée de son sang : un beau tir du Parthe d'Arslan. Le blessé avance lentement.<br /> [Suggestion pour le sort de guérison : dans une ambiance low fantasy, je propose que ce sort ait les effets suivants:<br /> - +1d3 pv (comme dans les règles)<br /> - divise le temps de guérison naturelle des pv manquant encore par le niveau (= points de magie dépensés) de sort, mais ne guérit pas de pv supplémentaire.<br /> - un sort par blessure. Donc si un perso a perdu 10 pv en deux blessures, il pourra benéficier du sort 2 fois, donc 2d3 pv de guéris.<br /> Ca vous paraît raisonnable ?]<br /> <br /> &quot;Nous avons fait la paix, c'est sage. Maintenant, nous allons nous aider mutuellement. Vous qui connaissez la caravane, avez-vous une idée sur le meilleur moyen de récupérer les nôtres ?&quot;<br /> Vous notez qu'Enragé-le-Rapide n'a pas encore rappelé les deux cavaliers qui sont toujours à l'écart sur vos flancs. La confiance règne.
A
&quot;On récupère notre gars, et nos deux chevaux, et tu as notre parole que notre shaman va soigner ton bonhomme. Je te l'ai dit, nous ne sommes pas des marchands de tapis. Si tu es si désespéré, tu n'es pas en position de te faire des ennemis.&quot;
U
Il me semble que le temps nous est compté... Il nous faut aller au plus vite, tant pis pour les conséquences.<br /> Si ils nous guident après, alors je suis d'avis de leur filer un coup de main, en essayant de limiter la casse avec la caravane.<br /> Mais si il faut leur rentrer dans le lard, j'en suis!!!
A
Je vous laisse décider ; ami-ami ou combat à la mort, les deux me conviennent!
U
L'air bougon, mais avec ce que vous commencez a connaitre comme son petit sourit en coin, Ulap regarde son interlocuteur et lui réponds:<br /> Oui, je peux faire cela<br /> Puis il glisse un regard interogateur a Ayu-Kulak
M
[Vous êtes face aux Töläch, une volte-face vous fait perdre du temps. Vous ne réussirez donc à vous dégager ou bien avec une réussite critique à cheval, ou bien avec un jet de riding acrobatics.]<br /> <br /> Geche Yüz pique des deux pieds en tentant de faire pivoter son cheval, mais sa manœuvre est trop lente : il est tout de suite entouré par trois guerriers sabres tirés. Il tire à son tour son sabre pour tenter de se dégager.<br /> Arlsan, habile cavalier, fait vers une pirouette à son cheval en un éclair, tout en faisant ruer son cheval pour tenir ses agresseurs en respect. La manœuvre réussit et il peut piquer des deux pour fuir au galop. Mais sur ses flancs, les deux cavaliers en flanc-garde convergent pour tenter de lui couper la route. Arslan fouette sa monture de plus belle, mais un des deux cavaliers finit par le rejoindre sur son côté gauche, alors qu’un de ses poursuivants le talonne. Ils ne savent cependant pas qu’Arslan est un excellent joueur de Kökbörü : il fait faire une embardée soudaine à son cheval en s’allongeant sur le dos. Une main agrippe sa tunique bleue offerte par Bumin mais ne parvient pas à tenir : évitant les deux cavaliers, Arslan peut continuer sa fuite en prenant un peu d’avance. « Tirez son cheval, je le veux vivant ! » entend-il crier le chef Töläch, ce qui le rassure un peu. Mais aucune flèche ne siffle à ses oreilles, aucun impact ne se fait entendre. En se retournant arc en main pour voir la situation, il remarque qu’un des poursuivants est à terre [échec critique de son camarade qui l’a planté sans la vouloir]. Un autre continue la poursuite, arc en mains. Chacun bande son arc et vise, Arslan en position de tir du Parthe, vers l’arrière : celui qui décochera le premier aura gagné. Et c’est la flèche d’Arslan qui vole la première et vient se planter dans le ventre de son dernier poursuivant qui ne peut plus correctement tenir son arme et perd sa flèche. Les Tölächs abandonnent la poursuite et retournent prêter main-forte à leurs trois compagnons qui n’arrivent toujours pas à maîtriser Geche-Yüz qui se bat comme un Batyr. Mais sous le nombre, il ne peut que finir par se rendre.<br /> <br /> Débouchant enfin au dernier col d’où on aperçoit la plaine, le reste de votre troupe tombe presque nez-à-nez avec Arslan, dont la bête fourbue est couverte d’écume.
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K
Kenjeke essaye de faire comprendre à l'esclave qu'elle n'aura pas affaire à des ingrats si elle aide la troupe de son mieux, au moins juste par un sourire et une attitude engageante si ce n'est par des mots.
A
OK je me fais tout petit :)
A
[Bon, cas typique d'un malentendu sur la perception de situation : pour moi, les poursuivants de Arslan sont 15 m derrière lui, en train de charger sur nous. Pour toi, ils sont 500 m derrière, on a le temps de leur faire des signes amicaux, d'engager la conversation... A la relecture, je vois que je me trompe : &quot;Les Tölächs abandonnent la poursuite&quot;. Bon donc Ayu Kulak n'a pas dit &quot;genou à terre&quot;].<br /> <br /> &quot;Descendons tranquillement du col au pas. Arslan, tu te mets tout à fait derrière. J'irai en tête et ferai des signes de paix. Derrière moi, Ulap sur la droite (voir un schaman, ça va les calmer), Jebe-Tschenker sur la gauche qui tient ostensiblement l'esclave. Je re-dis que on va l'échanger contre Geche-Yuz et des informations sur les rivières&quot;
U
Bien, Ayu-Kulak, je n'ai pas la prétention de vouloir te dicter tes décisions de chef, mais crois-tu prudent de nous battre avec ces gens alors que nous allons passer sur leur territoire? On peut peut-être leur dire ce qui c'est réellement passé, quitte a enjoliver en disant qu'on a quitté cette caravane parce qu’on n'était pas d'accord avec ces marchands... Cette femme peut témoigner que kenjeke lui a dis qu'elle la rendrait libre car nous ne favorisons pas le statu d'esclave, Arslan le confirmera... On pourra ainsi obtenir leur aide, si on libère cette femme? je peux soigner leurs blessés en signe de bonne entente!<br /> Maintenant si tu veux combattre, soit, il ne sera pas dis que je suis un lâche, mais mon devoir va a la protection de Kenjeke! J'ai loisir par mes pouvoirs de rendre un d'entre nous invisible, et ma faveur va vers elle, a moins que tu ne souhaites que je favorise notre meilleurs archer qui pourra ainsi les tirer a revers par surprise. Je peux aussi perturber l'entendement de leur chef, peut-être aussi d'un autre, pendant une courte période, afin de l'écarter du combat... il ne sera plus qui il est ni qui sont les siens, pour peu qu'on ne l'agresse pas, sinon il se retournera contre nous!<br /> Quelle est ta décision?
A
&quot;TOUT LE MONDE SORTEZ LES ARCS! mettez-vous en ligne, un genou sur le sol! Encochez vos flèches, tirez-en même quelques-unes pour arrêter la poursuite !&quot; [bang 3 flèches dans leur direction! <br /> &quot;On est dans un col, donc nous sommes plus hauts qu'eux. Il vont se fatiguer à monter.&quot;<br /> (après un tir de barrage) &quot;Amenez l'esclave, qu'elle discute dans leur patois! On va l'échanger contre Geche-Yuz et des informations sur les rivières&quot;
A
Pant, pant... On est tombés nez à nez avec un groupe de Töläch qui était à la recherche des leurs apparemment vendus, pant pant, en esclavage. J'ai essayé de rester vague mais Geche-Yuz a dit &quot;oui on en a achetés&quot;. Du coup les Töläch nous ont sauté dessus, c'ets un miracle que je m'en sois sorti !
K
(Bon je suis de retour dans la vie après mon opération, content de voir que je ne suis pas largué par l'histoire :-D)<br /> <br /> &quot;Où est Geche-Yuz ?&quot; demande Kenjeke à son tour.
A
&quot;Qu'est-ce qui se passe, Arslan!?&quot;
M
[Bon, Gianni ne réagissant pas, c’est Geche-Yuz qui répond, et si ca ne convient pas, tant pis, il fallait être actif, sinon en 2015 on ne sera toujours pas à Turfan]<br /> <br /> « Oui, nous avons croisé un troupe qui a vendu des captifs. Le caravanier les a achetés »<br /> Votre interlocuteur réfléchit un peu. Ses hommes attendent, en face de vous. Une légère brise souffle. Des gouttes de sueur perlent sur les fronts. Les chevaux soufflent doucement.<br /> « Vous appartenez à cette caravane disiez-vous ? » Il reste pensif un instant puis soudain crie à ses hommes « Emparez-vous d’eux ! » et il tire son sabre, suivi par ses guerriers. Ils sont 7 en tout, 5 face à vous et un sur chaque flanc, plus avancés et qui pourraient vous couper la route.
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A
Mais qu'il est con ce Geche-Yuz! On file, on file!
A
[Ben si Gianni ne répond pas (mais je vois sur Facebook qu'il était sur son smartphone il y a 36 min. Deviens son ami -et le mien- sur Facebook! ;)), et vu qu'il sont en avance sur nous, ça va être à toi de gérer les interactions entre le PNJ Geche-Yuz et les PNJ Tölach ;)]
M
[Flashback : cela ne rassure pas vraiment Awazi qui doit se demander dans quel guêpier il est allé se fourrer. Peut-être que finalement ce n’est pas plus mal que vous partiez…]<br /> [Correction de mon dernier commentaire : il y a encore ½ journée vers une rivière avant que ne commence la zone très aride]<br /> Celui qui a le meilleur score à &quot;spot&quot; est Geche-Yuz (pour rappel, je vous l'ai adjoint comme muscle et PJ de remplacement au cas où...).<br /> Jebe-Tsenkher est effectivement un ancien esclave des Wei affranchi par votre clan. Mais je ne suis pas sûr qu’il aime qu’on le lui rappelle.<br /> <br /> Assez rapidement, la caravane disparaît de votre vue. Au milieu de la journée, le soleil cogne fort. La ligne des collines vers lesquelles vous vous dirigez disparaissent en tremblant dans la lumière crue. Kenjeke semble vouloir chasser des mains les éblouissements provoqués par le soleil de midi. Les armures restent accrochées à la croupe des chevaux, Geche-Yuz se sent un peu nu. Au milieu de la journée vous avancez au pas : autant les nuits sont froides, autant les journées commencent à chauffer. Mais vous savez que pas loin se trouve une rivière accueillante, la dernière avant longtemps. Vous y parvenez en début d’après-midi et y faites une grande pause à l’ombre légère de maigres arbrisseaux dont les feuilles régalent vos chevaux. Attention à ne pas trop les laisser se goinfrer, mais vous pouvez casser quelques branches pour le soir. La caravane fera certainement escale ici. Vous pouvez remplacer votre eau au goût saumâtre par celle plus claire de la rivière. Il y a même des animaux qui vivent là, et vous arrivez bien à attraper un ragondin ou une grive pour améliorer votre quotidien.<br /> Vous pouvez repartir les gourdes pleines d’eau fraîche, qui ne le restera pas longtemps sous le soleil. Mais ce qui manque le plus, avant même l’eau, c’est l’ombre. Mais vous êtes de coriaces nomades et êtes habitués à ce genre d’environnement. Dans votre troupe, bien malin qui peut dire qui est la fille de Bek et qui est l’esclave. Le bivouac du soir se fera sans eau nouvelle. Les chevaux pourront lécher au petit matin la rosée que la nuit froide aura déposée sur les pierres.<br /> <br /> Le lendemain recommence le trajet monotone. Vous atteignez enfin en fin de matinée les petites collines qui barrent le chemin d’est en ouest où vous vous engagez. Arlsan reconnaît vaguement le coin. Avec les indications de Forte-Épaule, il trouve assez rapidement un petit canyon au fond duquel survivent quelques herbes avides et buissons squelettiques. Les traces de passage récent sont visibles, probablement la troupe de Tölächs que vous avez rencontrés. Il reste très peu d’herbe pour vos chevaux qui devront se contenter de broussailles épineuses. Après avoir léché un peu d’eau qui suinte, ils grattent la terre de leurs pattes pour essayer d’y trouver des racines. Mais ces petits chevaux savent aussi jeûner durant plusieurs jours. Dans cette solitude, seul un couple de vautours tourne un moment au-dessus de vous, comme un présage funeste.<br /> Une fois la pause de midi terminée, et même si vous l’avez faite durer un peu plus pour reposer vos bêtes, vous vous remettez en chemin pour passer la ligne de crête. Arslan et Geche-Yuz partent en éclaireurs, comme de coutume. Arrivés en haut de la crête, ils peuvent à loisir observer la plaine aride qui s’étale devant eux et à un jour de trajet, d’autres collines plus élevées celles-ci. Vous devrez y trouver le lit d’un oued et le suivre. Sinon la soif commencera à vous gonfler la langue. Arslan scrute le chemin, la main devant les yeux afin de se protéger de l’éblouissement. Et là, en contrebas, il distingue ce qui ressemble à 2 cavaliers, à 30mn peut-être de vous, allant apparemment dans votre direction. Plus loin, ce sont encore 5 petits points qui pourraient être aussi des cavaliers. À cette distance, il est difficile de dire dans quel sens ils se déplacent, mais les traces que vous avez vues jusqu’ici étaient plutôt celles des Tölächs qui vous ont vendu les esclaves : aucune n’allait vers le sud comme vous.
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T
&quot;hin, hin ! Les esclaves Türks gardent les caravanes de leurs maîtres Avars !&quot; ricane l'un d'eux. Celui qui a parlé en premier le regarde d'un air mécontent. Puis il répond à Arslan:<br /> &quot;Nous sommes chez nous, étrangers, nous y faisons ce que bon nous semble. Avez-vous croisé une troupe emmenant des femmes et des enfants captifs ?&quot; et il vous regarde intensément, l'air de dire de ne pas les prendre pour des crétins.<br /> <br /> [Notez que depuis leur défaite face aux Türks, savoir à qui appartient la région est discutable]
A
Tengri vous garde! Nous sommes les éclaireurs d'une importante caravane. Voulez-vous nous accompagner jusqu'au prochain bivouac ? Que faites-vous dans cette immensité qui nous a paru peu giboyeuse ?
M
[Seul le perso de Gianni est présent, lui seul fait les réponses, les autres ne voient même pas la scène]<br /> <br /> Au bout de quelques minutes, les deux cavaliers semblent s’arrêter. Il est difficile de voir de si loin ce qu’ils font car il est encore à plusieurs centaines de mètres à vol d’oiseau. O dirait qu’ils vous observent. Puis ils font demi-tour. L’un repart au trot alors que le deuxième est visiblement au galop : il va probablement avertir els 5 autres en retrait.<br /> <br /> Vous continuez votre avancée au petit trot afin de montrer vos intentions pacifiques (mais une ruse est vite arrivée) et après ½ heure, vous pouvez voir les sept cavaliers, dont deux sont sur les flancs un peu à l’écart. Ils n’ont pas tiré leurs sabres ni encoché de flèches. Ce sont des Tölächs couverts de poussière. Ils ne sont pas équipés richement mais ont toutes leurs armes : ils ne sont probablement pas à la chasse, pas aux animaux en tout cas. Les flanqueurs scrutent les environs.<br /> « Tengri vous garde. Étrangers, vous parcourrez l’ulus des Tölächs, qu’y cherchez-vous ? »
A
(discretos, à Kenjeke) &quot;Jebe-Tsenkher est un ancien esclave affranchi, et c'est un très bon serviteur. Sans doute ta servante sera-t-elle plus souriante et efficace si tu lui promets de l'affranchir si elle se conduit bien.&quot;<br /> <br /> Arslan et Geche-Yuz: les instructions que je vous ai données avant de vous envoyer en éclaireurs sont de s'approcher de vos homologues, de les identifier et de commencer les palabres. Par contre vous n'engagez par le combat mais vous radinerez dare-dare.
M
C'est Arslan qui a repéré les cavaliers et il est assez en avant du groupe. Mais bien entendu, vous êtes toujours plus ou moins aux aguets, mais vous en voyez rien de menaçant autour de votre groupe.
J
Je regarde aux alentours si rien ne vient d'ailleurs
M
La caravane s’ébranle alors qu’Ayu-Kulak procède au sacrifice. Vous entraver d’Abord la bête avec des cordes de crin et des lanières de cuir. Puis, après avoir recommandé le souffle vital et les âmes du chameau à Tengri et lui avoir demandé de vous supporter dans votre quête, Ayu-Kula lui plonge son sabre dans le cou. Il s’écarte alors promptement pour éviter les soubresauts de la bête saute, tourne, tombe et après quelques secondes laisse s’envoler ses âmes vers le ciel. Peut-être même qu’Ulap les voit s’élever ?<br /> [Ayu-Kulak gagne 3 points d’allégeance. Tous les autres ayant loupé leur jet de Tengrisme ne gagnent rien]<br /> Ensuite vous repartez. Forte-Épaule utilise un de vos chevaux pour ne pas vous ralentir jusqu’à ce que vous rejoigniez la caravane. Il vous donne quelques instructions, quelques repères pour trouver la route mais surtout les points d’eau [bonus dégressif avec la distance pour les jets de Navigation et Knowledge [country]). Arslan essaie de les relier à ses souvenirs. Le prochain est à 2 jours, ne tirez pas trop sur vos chevaux jusque là, et même ensuite. Vous avez d’ailleurs fait le plein d’eau et vos chevaux peuvent tenir deux jours sans boire mais non sans fatigue. Le trajet va grosso-modo plein sud, mais des écarts sont nécessaires pour atteindre les sources.<br /> Dans moins de 2 jours, vous serez aux pieds des collines arides dont on aperçoit la ligne bleue à l’horizon, au Sud-est. Attention, on y voit moins venir les dangers. En cas de souci, n’hésitez pas à revenir. Souvenez-vous de ce dicton « Dans la Steppe, un homme sans ami est plus fin qu’un doigt. Un homme avec des amis est plus fort que la Steppe elle-même ».<br /> Et vous voilà partis avec votre esclave Töläch Lune qui ne dit pas grand mot et garde le visage triste.<br /> [Dites-moi au moins en gros comment vous vous organisez, s'il y a des éclaireurs, une arrière-garde, etc, et de mon côté, je vais relire les règles sur la soif]
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A
Comme nous ne sommes pas nombreux, cela ne sert à rien d'avoir une arrière-garde. restons groupés plutôt. En éclaireurs j'envoie 2 guerriers; Arslan et celui qui a les meilleurs yeux. Lune servira Kenjeke. Est-ce que Djebe-Tschenker était pas esclave affranchi par les Türks ? 8)<br /> <br /> [je peux rajouter un flash-back? :) ] avant de quitter Awazi, j'en rajoute une couche &quot;Le père de la jeune fille est puissant, susceptible, il a un shaman et les têtes de ses ennemis roulent vite dans la poussière. Il vaut mieux que tu ne nous aie jamais vu plutôt que tu apparaisse comme le complice de sa fuite&quot; ;))
M
Après ces quelques agapes, Poulain-de-Fer et ses hommes retournent à leur bivouac, transportant les merveilles trouvées chez le marchand. Quand au jeune enfant de 3 ans qui pleure tout ce qu’il peut car on l’a séparé de sa maman –qui elle-même n’en pleure pas moins-, il sera probablement adopté par l’un d’eux. C’est comme ca, il n’y a rien à redire.<br /> La nuit se passe sans incident, à peine ceux qui sont de garde sont-ils agacés par les mots inintelligibles que Kenjeke prononce dans son sommeil. Et ceux qui tendent l’oreille peuvent à peine distinguer les bruits de la vie nocturne du désert, les insectes ou les petits rongeurs qui sortent de leurs trous et furètent à la recherche de quelque pitance.<br /> Le lendemain, alors que la lumière commence à chanter la gloire de Tengri, les Tölächs lèvent le camp en même temps que vous mais sont prêts bien plus rapidement que les maladroits caravaniers. Ils vous souhaitent bonne route et repartent vers le nord-est.<br /> <br /> Forte-Épaule les regarde pensivement, voire un peu inquiet. « Mhh » murmure-t-il. « J’espère qu’ils ont bien fini leur travail »<br /> <br /> [Tiens, j’aurais pensé que vous les auriez un peu plus interviewés sur les chemins possibles : ce sont pourtant bien des locaux]
Répondre
M
Awazi prend un air renfrogné quand tu lui annonces ceci. Il n'est pas très enthousiasmé, mais la bonne affaire qu'il fait avec une yourte et un chameau contre un esclave fait un peu mieux passer la pilule. Il vous propose une femme d'âge moyen : &quot;Si vous avez besoin d'un guide, mieux vaut une femme d'expérience&quot;. Et moins chère qu'un femme jeune et belle pensez-vous aussi. Mais dans votre cas, la gaudriole n'est pas votre priorité.<br /> <br /> Forte-Épaule regrette aussi votre départ. Il demande que vous laissiez des traces visibles, afin qu'il puisse savoir si vous disparaissez se préparer à affronter un éventuel danger. Il participera volontiers à votre sacrifice, malgré l'impatience d'Awazi : &quot;il ne faut pas courroucer Tengri&quot;. Awazi connaît les habitudes des Nomades et laisse faire, mais vous lisez la désapprobation dans son regard. Il donne une heure à Forte-Épaule pour rejoindre la caravane.
A
Trouvons-nous un esclave intéressant? si oui on l'échange contre chameau + yourte.<br /> Si non on vend le chameau+yourte à la prochaine rencontre.<br /> Le sacrifice de l'autre chameau sera pour Tengri<br /> &quot;Désolé Awazi, mais sache que notre présence met ta caravane en danger. Et nos buts ne correspondent pas.&quot;
M
Une yourte et un chameau, ca vaut bien un esclave, et même plus.<br /> <br /> [Pour les sacrifices, au-delà du geste de piété en role-play bienvenu, il y a un éventuel effet mais seulement sur une allégeance à la fois. Un chameau = un souffle vital = une allégeance, même si pour le role-play on peut dire qu'une partie ira à une autre. Choisissez ou sacrifiez au moins deux bêtes -ou un être humain]<br /> <br /> Jebe-Tsenkher traduit à Awazi en langue Wei (du Han). Il fait la gueule. &quot;il vaut mieux rester ensemble, on ne sait pas ce qu'on peut trouver, des Nomades en maraude, des brigands dans les montagnes, ou peut-être reste-t-il des guerriers du clan des esclaves qui cherchent à les libérer. Votre Khan vous a mis à ma disposition !&quot;
A
&quot;Je salue les bonnes idées de Ulap. Franchement je t'avais mal estimé, je te voyais comme un renard mal lèché, je suis content de voir que tu es rusé comme un loup... <br /> <br /> Si tu peux contacter les esprits de ceux qui portèrent ce-que-nous-savons, il vaut mieux qu'on le fasse quand on sera perdus près de l'endroit-que-nous-savons. Donc pas tout de suite.<br /> <br /> Pour les esclaves, je ne suis pas sûr qu'on ait l'argent pour en acheter, mais on peut toujours les passer en revue en posant des questions innocentes &quot;d'où viens-tu?&quot; et &quot;dans quels endroits à tu voyagé?&quot; (avec contre-interrogatoire de ceux qui connaissent le monde, comme Arslan et Djebe-Tshenker). Sachant que pour aller à Turfan on a déjà Arslan, il nous faut plutôt quelqu'un qui connaisse Turfan-Kumul.<br /> <br /> Pour le sacrifice, je sacrifierai à Tengri, et Kenjeke aux ancêtres (sauf si les femmes n'ont pas le droit ou si quelqu'un est plus indiqué?).<br /> <br /> Pour Awazi, je l'ai déjà dit: je le prendrai à part et lui expliquerai que j'ai enlevé &quot;Elle&quot; (Kenjeke) que son père [erreur volontaire] avait promise à quelqu'un d'autre, et que je souhaite prendre de la distance rapidement&quot;
A
On peut pas juste dire &quot;on part en éclaireur&quot; ?
M
Pour les sacrifices rituels, ce ne sont pas forcément les chamans qui s'en servent, mais plutôt ceux qui ont un bon statut et une bonne allégeance. Pour les ancêtres, Ulap n'est pas forcément le plus indiqué. Mais il peut les contacter directement et les allier ou les soumettre, mais celà prend quelques heures.<br /> <br /> Si j'ai bien compris, vous voulez partir au galop en avant de la caravane pour arriver plus tôt à Turfan. Comment annoncez-vous votre départ et achetez-vous un ou plusieurs esclaves à Awazi ?
U
je dois pouvoir vous guider dans les rituels de sacrifice, si vous m'indiquez quels ancêtres vous voulez privilégier (peut-on en profiter pour sacrifier à d'autres personnes que ses ancêtres, genre un des héros qui saurait ou est notre emblème, même si on n'a pas besoin de lui pour l'instant, du genre pour établir un contact amical pour plus tard?<br /> Sinon, il y a peut-être quelque chose a tirer des esclaves, si on en rachète un, il devra sa survie sa capacité de nous guider sinon il crèvera de soif comme nous... et il ou elle préférera peut être être servante de noble que prostitué dans un bouge au prochain oasis, ou encore servir un guerrier prestigieux que finir a crever dans une mine de sel?)
A
[J'y ai pensé, mais les Tölächs étant le peuple que les Türks ont &quot;maté&quot; pour le compte des Avars, ce ne sont pas des amis, et ils auraient très bien pu nous indiquer un chemin qui nous fasse mourir de soif (et ils n'auraient plus eu qu'à nous ramasser à la petite cuiller et faire de nous des esclaves) ou un chemin qui mène vers une embuscade]<br /> <br /> &quot;Bien, maintenant qu'on est renseignés, que la caravane va mettre plus de 20 jours pour Turfan et que nous pouvons en mettre 9 avec les chevaux, nous allons faire confiance aux souvenirs des grands voyageurs parmi nous et quitter la caravane.&quot; Comme prévu, on revend la yourte et le chameau en-dessous à Awazi, et on sacrifie l'autre - je sacrifie la tête et le coeur à Tengri, afin qu'il m'illumine de sagesse et de courage; les autres peuvent sacrifier le reste aux ancêtres. [Enfin je me débrouille dans l'idée; je dois être le meilleur connaisseur des rites derrière le shaman :)]
M
Le trajet vers le sud commence tôt, avant le lever du jour. Le terrain est d’abord plutôt plat, le sol beige-gris est caillouteux. Comme vous ne connaissez pas le chemin, le guide Türk vous indique des points de repères afin de pouvoir éclairer le convoi.<br /> <br /> [voici une occasion pour moi de tester ma table de rencontres.]<br /> <br /> Le ciel est clair. Vers midi, la platitude du sol s’arrondit légèrement en de vagues ondulations lentes et répétitives, et seuls quelques buissons solitaires bourgeonnant à peine brisent la monotonie du paysage. Au bivouac suivant que vous atteignez assez tôt, on trouve des plantes dont le suc peut être bu, et un petit puits, ou plutôt un trou au fond duquel stagne une eau un peu salée mais buvable. Vous entretenez le « puits » en creusant un peu pour le débarrasser de son sable, comme le font les rares personnes qui y font une halte. En été, il n’y guère qu’un peu d’eau boueuse, vous explique Forte-Épaule, mais au Printemps, tout le monde peut y boire.<br /> <br /> <br /> C’est le troisième jour de voyage, les 9 suivants se poursuivront dans cet environnement peu engageant, avec pour seule variété un ensemble de collines tout aussi sèches que vous atteindrez dans 2 jours. Pendant ce temps, vous pouvez observer vos compagnons de route le soir.<br /> <br /> Le cavalier ferganais sur son grand cheval, qu’il nourrit en grande partie de grains, prie tourné vers le feu, lui montrant tout comme vous un respect particulier : il doit être de la religion du feu [Mazdéisme]. Les autres cavaliers sont habillés à la Wei, leurs longs cheveux ramenés au sommet de la tête en chignon, lequel est couvert d’une coiffe vaguement carrée.<br /> Les gardes à pied parlent un dialecte qui vous est inconnu : c’est du Turfanais. Ils sont armés de lances et de boucliers. Une mule porte des arbalètes.<br /> Le soir, au campement, les hommes discutent un peu, mais finalement tout ce petit monde ne communique pas tellement : les Turfanais parlent en général entre eux, de même que les Wei. Ce sont pour la plupart des mercenaires qui se louent aux caravanes. Le taciturne Ferganais, qui ne quitte jamais son armure de mailles, s’entretient plutôt avec Awazi qui, lui, fait l’aimable avec Ayu-Kulak et Kenjeke.<br /> <br /> Alors que la nuit est presque tombée, il vous semble apercevoir des silhouettes de cavaliers approcher au loin. Il y aurait aussi des piétons. Ils sont plus nombreux que vous, une bonne vingtaine.
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K
- &quot;Tu te sous-estimes Ayu-Kulak. Un chef de guerre ne garde pas les affaires des autres, il les prend pour lui...&quot;
A
- à Kenjeke, un peu sarcastique : &quot;mais ma chère, ce sera toi la soeur du bek Gara-Gan, la fille de la régente, et tu auras plein d'esclaves. Moi je ne serai que le garde du corps du bek. Je te laisserai utiliser tous nos esclaves&quot;<br /> - aux autres : &quot;ne buvons qu'une gorgée de vin et restons sur nos gardes, on ne sait jamais avec les Tölächs...&quot;
M
Pendant qu’Ayu-Kulak réfléchit à sa réponse, les négociations silencieuses vont bon train, Poulain-de-Fer désignant les objets qui l’intéresse et le marchand en posant autant qu’il pense que les esclaves en valent. Finalement, le marché est conclu et Awazi fait attacher 7 esclaves qu’il compte bien revendre un bon prix à Turfan ou à Kumul et ouvre une flasque de vin de Kumul pour fêter cette bonne affaire.
K
Kenjeke s'adresse à Ayu-Kulak à voix basse : &quot;Dis-moi... combien d'esclaves comptes-tu avoir lorsque tu seras établi ?&quot;
M
Normalement, chez vous, les points d'eau sont des zones neutres où traditionnellement on ne s'attaque pas. Awazi demande quand-même à ses hommes de se tenir prêts, sans pour autant tout de suite tirer les sabres des fourreaux. On sort quand-même les boucliers en cas de tirs de flèches.<br /> La troupe arrive du Sud et approche au pas, ce qui montre des intentions pacifiques. Ce sont des Nomades, Türk, Avars, Tölächs, Kirghiz, Uigurs, Tatars… un peu tôt pour le dire. Deux cavaliers se détachent au trot et, quand ils sont assez près, lèvent le bras en signe de paix. Ils approchent suffisamment pour reconnaître des Tölächs. Finalement, c’est une quinzaine de guerriers tirant quelques prisonniers à pied, femmes et enfants, qui s’approchent amicalement. Apparemment, ce sont tous des Töläch, prisonniers compris. Il a dû y avoir des disputes.<br /> Le chef de la bande embrasse du regard votre groupe et demande « Qui est votre chef ? ». Awazi comprend suffisamment pour se désigner. Le chef Töläch s’adresse alors amicalement à lui en le saluant an Sogdien. Mais son niveau de langue s’arrête en fait aux salamalecs d’usage. Vous reconnaissez cependant qu’il se présente comme Poulain-de-Fer. Sa troupe démonte à l’écart et Poulain-de-Fer, accompagné de deux guerriers, offre de partager l’ayrag avec Awazi.<br /> Il désigne ensuite ses prisonniers rassemblés plus loin et dit « Tu veux acheter des esclaves ? Ils sont sains et jeunes, c’est le mieux, et les femmes ont les joues rouges ! » en appuyant ses paroles avec force gestes afin qu’Awazi comprenne. Celui-ci fait signe qu’on lui amène les prisonniers pour les examiner. S’ensuit une analyse des dents, des muscles etc. Il y a 8 prisonniers, 5 femmes et trois enfants. Awazi laisse un enfant de côté et demande donne des ordres à son commis qui ouvre un ballot. Poulain-de-Fer se lève, les yeux brillants et l’air satisfait, et commence à examiner les objets disposés devant lui : il y a des bijoux de bronze et de cuivre, des étoffes teintées, des miroirs, un oiseau de verre de couleur, un bout de corail, une boîte en bois précieux, une flasque de vin, des fioles de parfum…
A
Eh bien... on fait ce que Awazi (à qui on a extrait toutes les infos sur les parcours) nous dit.
M
[ca fait beaucoup de questions de beaucoup de monde, donc je vais disséminer les infos au cours de plusieurs commentaires]<br /> <br /> Avant votre départ, Kökötöy a précisé à Ayu-Kulak que les obsèques ne se dérouleront pas après l’équinoxe : plus tard, la terre risque de geler et on ne pourra pas enterrer Bek-Toro. Ca vous laisserait 4 lunes. À lui d’essayer de repousser le Kuriktai au moins jusque là, mais effectivement, Tchoyun essaiera de l’organiser au plus tôt. Vous aurez donc entre 3 et 4 lunes.<br /> Il compte faire savoir que Gara-Gan est réfugié chez Bumin, ce qui amènera les familles à réfléchir à l’attitude de Tchoyun. Il enverra des songes à Yiran et à d’autres, il tentera de convaincre Bumin de s’impliquer un peu plus et de se présenter en protecteur de Gara-Gan.<br /> <br /> La caravane se compose de :<br /> Awazi le chef de caravane, un jeune commis, un serviteur ou esclave, un muletier, 4 gardes à pied, 3 gardes à cheval, un chamelier/guide Türk et vous-mêmes.<br /> Awazi, vous sachant des représentants de Bumin Khan, vous montre du respect. Il est en particulier aux petits soins avec Kenjeke qu’il sait être une cousine du Khan. Son esclave est quasiment mis à la disposition de la jeune femme. Vous avez cependant un problème général : vous ne parlez pas leur langue. Seul Jebe-Tsenkher pourrait s’entretenir avec les deux cavaliers Wei et avec Awazi qui baragouine le Hàn (Chinois). Bien entendu, Forte-Épaule le chamelier Türk peut vous en dire plus.<br /> Forte-épaule a accroché à son chameau un arc avec son carquois, un grand bouclier rectangulaire, une lance à lame large et une armure de cuir usée. Il porte un sabre à la ceinture, en travers le long des reins comme vous. Sa tête est ceinte d’un turban : il fait partie de ces clans qui nomadisent dans le désert.<br /> « Oh ben je n’ai pas encore eu de coup dur avec eux, » dit-il à Arslan, « je ne sais pas trop quoi en penser. Tu sais, tous les étrangers sont des foies-jaunes, mais les caravaniers peut-être un peu moins. Les armes des gardes ne sont pas neuves mais bien entretenues, la garde est bien organisée, un des les cavaliers a une cicatrice. J’ai eu l’occasion de m’exercer un peu avec eux, ils manient correctement leurs armes. Seul le jeune aide d’Awazi me paraît un peu tendre. Quant au marchand lui-même, si on l’écoutait, il ne faudrait pas faire de mal à une souris des steppes. Je crois qu’il est de cette religion bizarre qui dit qu’il ne faut pas tuer. Pourtant, il possède un sabre et une belle armure sogdienne. »<br /> <br /> Vous ne connaissez pas de chemin pour couper plus court. Awazi n’est pas très enthousiaste à l’idée d’éviter Turfan : il a un contrat qu’il se doit d’honorer s’il ne veut pas perdre sa réputation de bon caravanier, même s’il reste un des rares à passer au Nord du Tien Shen à travers l’empire d’Anaguei [votre Qaghan]. Forte-Épaule a entendu parler d’un fort très ancien, soit-disant Hsiung-Nu, dans une passe au nord-ouest de Kumul : il y aurait eu jadis au moins une piste depuis Kumul jusque là.<br /> <br /> Pour la grotte des ancêtres, &quot;pas loin&quot; veut-dire 1 ou 2 jours de cheval, plus à rythme de chameau : Awazi n'est pas trop d'accord.<br /> <br /> [pour les 2 chameaux, il y a une autre solution pour s'en débarasser utilement : en faire un sacrifice à qui vous souhaitez, Tengri, ancêtres... mais vous verrez]
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A
&quot;Toute le monde a parlé? Très bien, nous continuerons avec la marchand pendant 4 jours, en recueillant le maximum d'informations sur les trajets, ensuite nous sacrifierons un chameau, vendront l'autre, et nous tracerons en cherchant un raccourci vers Kumul. Mais ce qui m'a le plus convaincu de ne pas traverser l'inconnu, c'est le fait que nous risquons d'y perdre nos chevaux. Or, un nomade sans cheval c'est un homme perdu; et nos chevaux de remonte sont à la fois nos réserves - en nous permettant d'alterner les chevaux et de moins les fatiguer - et notre alibi de vendeurs de chevaux. Nous devons veiller sur eux plus que sur nous-mêmes&quot;
K
Kenjeke se tait, attendant la réponse de Ayu-Kulak, car même si elle a le sang des chefs, elle n'est pas un homme libre. ;-)
D
Sans rien dire, je regarde Ayu-Kulak avec un air de &quot;elle n'a pas tord Kenjeke&quot;. Mais bon, je me tait car meêm si je suis un homme libre, c'est pas moi le chef...
M
La grotte des ancêtres est au nord, Turfan et ses grappes de raisin succulentes au sud, Kumul et ses melons juteux au sud-est. Si vous décidez de laisser la caravane, il faudra vous reposer sur les connaissances vagues d’Arslan pour trouver le chemin et des points d’eau, car la zone est très aride, voire désertique : toutes ces cités-royaumes sont dans des oasis. Si vous vous perdez, vous pourriez éventuellement vous retrouver avec vos compétences en « navigation » et « survie ». Mais vous êtes plus habitués à la survie en Montagne, ce sera donc difficile. Sinon, vous mourrez de soif, ou en tout cas vos chevaux avant vous.<br /> Le trajet vers Turfan est plus simple, c’est plein Sud et ensuite on contourne les montagnes. Il faut cependant savoir où se trouvent les points d’eau (Arslan s’en souviendra peut-être = Knowledge [country]).<br /> Couper directement vers Kumul est bien plus risqué, vu que vous ne savez pas trop dans quelle direction aller (vaguement vers le sud-est pendant des jours, Forte-Épaule peut vous donner des explications vagues et des points de repère, mais imaginez que vous alliez du Havre à Lyon sans route, sans ville, sans carte, sans fleuve...), il faut passer des montagnes et même Arslan ne connait pas le trajet. A moins que vous ne rencontriez quelqu’un qui vous guide, mais dans le désert, ce n’est pas si fréquent. Les chevaux tiennent 2-3 jours sans boire, les chameaux plus bien entendu. C’est du poker très risqué.
K
&quot; Et si nous faisions un compromis ?&quot; Propose Kenjeke. &quot; Vous les hommes, vous êtes toujours à courir partout comme des chiens fous, mais peut-être pourrions-nous commencer le voyage en accompagnant la caravane, nous en apprendrions plus sur les régions à traverser, leurs usages et les langues à y parler et une fois mieux renseignés, nous pourrions alors 'foncer' en connaissance de cause ? ?ous perdrions un peu de temps au départ, mais cela nous aiderait pour la suite...&quot;
U
Mmm, faire quelque chose d'osé me va, tant que nos vies ne sont pas en danger bêtement. Un héros mort ne peut plus remplir la mission que ses ancêtres veulent...<br /> Mais je vous suivrait dans le périple qui est le plus court, on va avoir besoin de temps sur place!<br /> [le sacrifice des chameaux peut-il nous aider a choisir?]
A
[J'aime pas trop jouer au dictateur mais... Voici la situation telle que Ayu-Kulak la voit :] <br /> <br /> &quot;- le kurultaï est dans 3-4 lunes. Mettons 3.&quot; [oui, je sais, en méta-jeu, MJ Zit nous fera revenir juste à temps, dans une grande tension dramatique. Mais Ayu-Kulak ne le sait pas ;))]<br /> <br /> &quot;- le tug est quelque part à l'est d'Anxi&quot;. [J'ai la flemme de re-parcourir le peu d'indices qu'on a, mais pour AK,] &quot;le champs de bataille est peut-être loin à l'est d'Anxi. En fait on en sait rien...&quot;<br /> <br /> - y a la quête à faire sur place. C'est ancien, cette bataille...<br /> <br /> - Anxi n'est pas la capitale des Wei de l'Ouest, il faut encore se taper la mission diplomatique, donc rentrer loin dans ce royaume donc un détour.<br /> <br /> - avec le marchand c'est minimum 2 lunes pour arriver à Anxi. (+ le temps que lui fasse ses affaires)<br /> <br /> - mettons 1 lune pour rentrer à bride abattue.<br /> <br /> - reste 0 lunes pour la mission diplo et la quête...<br /> <br /> - donc on *doit* quitter cette caravane. Rien que l'idée de mettre 28 jours au lieu de 10 pour aller dans une ville où on ne veut en fait pas aller parce que c'est un détour, me met sur les nerfs.&quot;<br /> <br /> Est-ce que décèle une faille dans mon raisonnement?<br /> <br /> Il y a deux trajets possibles : <br /> - foncer à Turfan sans le marchand, puis Kumul puis le Gobi. Au moins 10 jours de gagnés + le temps qu'on ne passe pas à négocier des soieries.<br /> - couper à travers les Tölöchs vers Kumul. Oui c'est osé, c'est pas balisé, il faudra que les Tölöchs nous donnent des informations, mais ça me tente :). Si la grotte est à peu près dans la direction, on sacrifie les chameaux aux ancêtres, dont les esprits nous guideront.<br /> <br /> Que vos ancêtres vous emplissent de sagesse et de courage pour m'aider à prendre une décision. Qu'en dites vous?&quot;
A
[Euh étant comme grippé j'ai pas trop le temps ni l'énergie de faire de longues réponses, alors j'expose mon plan, à vous de voir pour les détails]<br /> - je demande à Kökötöy combien de jours nous avons avant le 1er jour de l'automne (et il faudra même revenir avant ; pendant qu'on s'éloigne, Tchoyun tisse des liens, renforce ses réseaux, prend la place de Bek-Toro... Nous aussi faudra rassembler des gars), et on tiendra le compte-à-rebours<br /> - on va couper partout, en utilisant les pistes, de la manière la plus droite possible. en demandant notre chemin aux indigènes. Oui, si cela implique de traverser le Gobi, on se vendra comme escorte.<br /> - j'hésite à revendre notre chameau et la yourte à Awazi (ou à des villageois si Awazi est trop rapiat), pour aller plus vite avec les chevaux. au pire, si on escorte de lentes caravanes, on rachètera des petites tentes.<br /> - dans l'immédiat, si on connaît le chemin de la grotte, et si des gens veulent rendre hommage aux ancêtres, [et gagner des points d'allégeance], c'est possible?<br /> - j'expliquerai à Awazi que Kenjeke était promise à quelqu'un d'autre et que je l'ai enlevée (ce qui est vrai) ce qui implique que on a pas de temps à perdre, et raison pour laquelle on veut couper plutôt que d'aller au pas traînant du chameau.<br /> - A-K, qui a déjà convié Kenjeke à la chasse, accède à tous ses désirs...
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A
Quand je ne suis pas en avant de la caravane pour surveiller nos avants, j'essaie de passer du temps avec les marchands pour les jauger. Est-ce que c'est des foies jaunes ou des gens courageux ?
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