Bonne-Fortune
Un guide vous fait remonter la rivière Urungu qui fait une boucle vers le nord (avant de repartir ver le nord Ouest) jusqu‘à un petit affluent. Vous traversez à gué pour passer rive gauche, à l’est. D’ailleurs. Les rivières sont rarement si profondes qu’on ne puisse pas les traverser. Il vous indique simplement de remonter cet affluent, pas très large, à peine un petit torrent « jusque dans les montagnes, encore plus au Nord. Après vous trouverez un petit plateau où le torrent forme une petite étendue d’eau : normalement, c’est là que Bonne-Fortune doit se trouver. Vous verrez bien sa yourte ! Vous y serez avant la tombée de la nuit. Bonne route. » Il fait demi-tour et retourne au camp.
Vous pouvez galoper jusqu’à ce que le terrain devienne plus accidenté : vous êtes sur les contreforts de l’Altai. Le chemin n’est pas trop dur au début, mais est de plus en plus raide. Alors que le soir arrive, le torrent tombe presque en chute sur une dizaine de mètres : ah ben merci pour le « chemin facile ! ». Mais on reconnaît un petit sentier qui contourne la chute. Mieux vaut démonter.
Une fois passé le petit raidillon, vous pataugez dans le ruisseau entre deux rives abruptes pour, au détour d’une courbe, déboucher enfin sur un petit plateau d’environ 200 sur 100m de large. Dans le quart au fond à votre droite, un petit étang brille sous le feu du soleil couchant. À l’autre bout du plateau, un autre raidillon où dévale l'eau. Et au milieu du plateau, une yourte, deux chevaux qui paissent, une chèvre.
Aucune fumée ne s’élève de l’ouverture au faîte de la yourte. Et nul ne répond à vos appels.