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Bonne-Fortune

27 Novembre 2013 Publié dans #Deuxième Acte

Bonne-Fortune

Un guide vous fait remonter la rivière Urungu qui fait une boucle vers le nord (avant de repartir ver le nord Ouest) jusqu‘à un petit affluent. Vous traversez à gué pour passer rive gauche, à l’est. D’ailleurs. Les rivières sont rarement si profondes qu’on ne puisse pas les traverser. Il vous indique simplement de remonter cet affluent, pas très large, à peine un petit torrent « jusque dans les montagnes, encore plus au Nord. Après vous trouverez un petit plateau où le torrent forme une petite étendue d’eau : normalement, c’est là que Bonne-Fortune doit se trouver. Vous verrez bien sa yourte ! Vous y serez avant la tombée de la nuit. Bonne route. » Il fait demi-tour et retourne au camp.

Vous pouvez galoper jusqu’à ce que le terrain devienne plus accidenté : vous êtes sur les contreforts de l’Altai. Le chemin n’est pas trop dur au début, mais est de plus en plus raide. Alors que le soir arrive, le torrent tombe presque en chute sur une dizaine de mètres : ah ben merci pour le « chemin facile ! ». Mais on reconnaît un petit sentier qui contourne la chute. Mieux vaut démonter.

Une fois passé le petit raidillon, vous pataugez dans le ruisseau entre deux rives abruptes pour, au détour d’une courbe, déboucher enfin sur un petit plateau d’environ 200 sur 100m de large. Dans le quart au fond à votre droite, un petit étang brille sous le feu du soleil couchant. À l’autre bout du plateau, un autre raidillon où dévale l'eau. Et au milieu du plateau, une yourte, deux chevaux qui paissent, une chèvre.

Aucune fumée ne s’élève de l’ouverture au faîte de la yourte. Et nul ne répond à vos appels.

Bonne-Fortune
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M
Le visage émacié de Bonne-Fortune s’éclaire d’un grand sourire quand les chasseurs apportent les marmottes. Il vous semble avoir la maigreur des amoureux transis : un peu de graisse ne lui fera pas de mal.<br /> Vous dépecez les marmottes proprement afin d'en conserver les peaux, puis les découpez et les mettez à bouillir avec du serpolet, de l’oignon et de l'ail sauvages. Pendant ce temps, vous pouvez aussi seller vos chevaux et aller ramasser pour Bonne-Fortune quelques branches basses dans un bois un peu éloigné, car sa réserver est vide : les crottins que vos chevaux ont laissés ne dureront pas longtemps.<br /> « D’après mes souvenirs, dit Bonne-Fortune, mes parents m’ont d‘abord appelé Fortuné, car j’étais leur premier et fus leur dernier né. Enfin, tout petit on m’appelait plutôt Groin-Sale afin de décourager les üörs, bien sûr. C’est quand j’ai commencé à être pris en charge par le conteur Ciel-Clair qu’il a commencé à m’appeler Bonne-Fortune. Il disait que ca m’allait mieux car depuis que nous racontions les épopées à deux, l’auditoire était plus captivé : je fus sa chance en quelque sorte. Et mon succès fit notre fortune auprès des Beks. Enfin, la sienne surtout. Je suis réputé porter chance, alors mon nom est resté et le Khan m’a fait l’honneur de m’appeler à son service. »<br /> Les marmottes sont prêtes, et Bonne-Fortune plonge ses doigts dans la marmite où flottent d’appétissants yeux de graisse entre les morceaux de viande et dévore sa part de bon appétit. Enfin, la moustache et les doigts luisants de graisse, il reprend :<br /> « Un message au Khan ? Dites-lui que je souhaiterais pouvoir le rejoindre, mais ma volonté me fait défaut et je désire avant tout rester ici à contempler la rivière. Dites-lui cependant que je chante pour lui.<br /> Vous vous préparez à faire un long voyage dans des terres inconnues. Je chanterai aussi pour que les esprits de la steppe vous soient favorables, et pour que Tengri vous protège des esprits hostiles des royaumes étrangers. J’ai été heureux de votre visite. N’hésitez pas à revenir me faire part de l’issue de votre quête »<br /> <br /> Enfin il est temps de quitter Bonne-Fortune. Vous remballez vos maigres affaires et tirez vos chevaux jusqu’à la limite de la combe. Bonne-Fortune vous salue encore, la harpe dans la main. Il s’assoit et entonne un chant de voyage. Vous descendez le sentier abrupt de l’aller, puis montez enfin en selle. Vous partez d’abord au pas afin d’entendre le chant qui se fait de plus en plus ténu. Enfin, lorsque le torrent couvre les mots de Bonne-Fortune, vous descendez les collines d’un bon trot. Au loin, devant vous, s’étend la morne et plate steppe interrompue par le lointain ruban bleu de l’Unrungi. Lorsque vous y parvenez enfin, vous fouettez les flans de vos chevaux en criant et, vos poitrines gonflées et vos longs cheveux secoués par le vent, partez au grand galop embrasser votre destin.<br /> Le soir tombé, vous êtes déjà au bord de l’Urungi où vous pouvez couper quelques buissons pour faire un feu. Demain, vous serez de retour à l’ulus de Bumin Khan.<br /> <br /> [vous pouvez profiter du bivouac pour faire le point, discuter des préparatifs du lendemain, ou attendre le nouvel article imminent]
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M
Si,si, Arlsan a fait sa remarque sans entendre tes questions à Ulap.<br /> <br /> Les spectateurs abandonnent leur repas et s'asseoient en rond. Les deux combattants ôtent leur tuniques pour rester torse nu et entament la danse de l'aigle. Puis ils se placent face à face, muscles tendu et regard dardé sur l'Adversaire, se penchent en avant et s'empoignent : le premier à toucher le sol avec une autre partie du corps que les pieds a perdu. Les membres s'emmêlent, les muscles se tendent, les souffles s'accélèrent. Arslan, se sachant inférieur à la lutte, tente de déséquilibrer immédiatement Ayu-Kulak par surprise, mais celui-ci se rétablit rapidement. On feinte, on tente de ballayer sans succès : les combattants se jaugent. Puis Ayu-Kulak tente un mouvement de hanche qu'Arslan contre facilement. Mais ce n'était qu'une feinte, et Ayu-Kulak pivote soudainement de l'autre côté et parvient à déséquilibrer Arslan. Il n'a plus qu'à lui faucher le pied d'appel et Arslan se retrouve le cul à terre.<br /> <br /> Voilà une bonne tranche de rigolade virile qui appelle une bonne rasade d'ayrag ! Quelqu'un souhaite défier Ayu-Kulak ?
A
&quot;Arslan, tu es un féroce guerrier, mais un piètre enquêteur. Tu verras au fur et à mesure de notre voyage comment les informations de Bonne-Fortune nous aideront. Nous connaissons même le nom du dernier porteur du Tug, (Faucon-riche) et nous pourrons peut-être contacter son esprit. Enfin, et s'il n'y avait que cet argument pour te convaincre; nous n'avons pas fait de &quot;détour&quot;, car de toutes façons nous devions attendre 3 jours le départ de la caravane et nous n'avions rien à faire!&quot; et je balance de la cendre et du sable à la figure d'Arslan, pour rire. Puis, toujours en riant, je me jette sur lui pour lutter [z-y va, Zit, jette les dés!] et le maîtriser, en bonne amitié. <br /> [tiens je me rends compte que il se passe même pas tout ça, parce que j'ai précisé _je_prends_Ulap_à_part_, et que donc Arslan n'a pas entendu ma question à Ulap et n'a pu ouvrir la bouche pour sortir des âneries! ;)]
A
Oui, parce que jusque-là je n'ai pas l'impression que ce détour nous ait servi à grand'chose !
A
AU bivouac, je prends Ulap à part &quot;alors, sans te demander de dévoiler tous tes secrets, quel est l'esprit que tu as capturé? pas un esprit de rivière femelle tentatrice, j'espère? Et comment peut-il nous aider?&quot;
K
+1 :-)
J
[Ah quel poète ce Zit...]
B
[Bien, continuons donc à chercher. Mais je ne vais pas composer une saga complète en vers pour l’occasion non plus, hein !]<br /> <br /> Jebe-Tsenkher et Arslan partent chercher quelque marmotte à se mettre sous la dent : Kenjeke a en effet remarqué que les provisions de Bonne-Fortune sont dangereusement réduites. Les autres restent à s’entretenir avec lui.<br /> <br /> Bonne-Fortune fouille dans sa mémoire. Il y trouve des références aux combats contre les Wei qui durent depuis des générations, mais rien de plus que ce qu’il a pu vous raconter, à part d’autres noms de héros, bien sûr, ainsi que du Khan Tabgach Guei des Wei. Il raconte aussi les aventures de Peau-Noire, bek des Ashite, comment il s'est attaché Faucon-Riche, Forte-Race et Poitrine-Virile, comment ils ont aidé le bek à enlever une fille chez les 40-Chiens, comment ils ont rassemblé ses dix-mille chameaux dispersés par un méchant esprit, ou relevé la tombe d’un chaman. On retrouve certains personnages cités dans d’autres poèmes évoquant la funeste bataille : ils y auraient donc peut-être effectivement participé.<br /> <br /> Bonne-Fortune a l’air de se prendre au jeu.<br /> <br /> « D’abord il y a la vision de Kökötöy. Il ne faut pas la prendre au pied de la rune : les visions des chamans sont symboliques. Tenons-nous en pour l’instant à ce qu’il a pu nous en dire. Mais nous savons que le tug se trouve sous terre, là où la grande bataille qui a chassé les Türk du grand fleuve Jaune a eu lieu. Nous ne savons plus où elle s’est déroulée exactement car c’était il y a si longtemps, mais nous avons des éléments contenus dans le poème épique que je vous ai récité et qui a tant ému votre ami étranger : le col Rougeoyant, un lac salé, la cité d’Anxi sur le chemin de la retraite et tout ceci au-delà du mur des Chinois. Ce qui est certain, est que l'histoire se déroula dans la région du fleuve Jaune qui constituait la limite gauche [est] de note ulus, au sud du Gobi.<br /> Il y a aussi des noms. Kenjeke a cité son ancêtre Poitrine-Virile qui a dû vivre à cette époque, en tout cas déjà avant la funeste bataille, et qui plus est été le compagnon de Faucon-riche, un porteur du tug que vous cherchez. En fut-il le dernier porteur ? Mais toutes ces légendes sont la somme de générations de conteurs qui ont chacun rajouté ou transformé des éléments.<br /> <br /> Si vous voulez trouver, il vous faudra tirer les fils ténus. Ou chercher ailleurs, mais où, je ne le sais pas. Mais si Tengri le veut, il vous guidera. »
Répondre
A
[s'il n'y a pas d'autres avis... de toutes façons ce n'est pas un choix stratégique] &quot;restons et donnons à Ulap encore deux heures de récupération car il aura besoin de forces pour le chemin du retour. Mettons-nous tous à cuire les marmottes et nous restaurer nous-mêmes&quot;.<br /> <br /> J'en profite pour demander à Bonne-Fortune l'origine de son nom (j'imagine que c'est prosaïque, du genre ses parents étaient heureux et surpris de l'avoir), et s'il a un message pour Bumin...<br /> <br /> Après on fait nos adieux/remerciements, on dort en route, et on arrivera avant midi au camp Ashina, ce qui nous permettra de faire des préparatifs (et peut-être d'avoir des nouvelles des Ashites et de mon père)
K
[Tout sourire, Kenjeke murmure doucement à l'oreille de son promis]<br /> &quot;Ayu-Kulak, respecte-moi et tu n'auras pas plus fidèle et aimante compagne mais la prochaine fois que ru me prendras de force, je te giflerai quelque soit le public présent... Ce n'est pas une menace, c'est une promesse de fille de chef ! J'ai déjà maté des étalons plus fougueux que toi, crois-moi...&quot;<br /> <br /> Et plus fort, pour l'ensemble des personnes présentes:<br /> &quot;Il me semble que le plus correct serait que je cuisine vos prises pour nous et Bonne-Fortune afin qu'il savoure notre passage pendant quelques jours. C'est bien la moindre chose que nous puissions faire pour le remercie de son aide, non ?&quot;<br /> <br /> &quot;Ayu-Kulak, je suis contente de voir que tu persévère dans ton engagement à retrouver le tug, mais nous n'avons pas le temps d'errer au hasard, il nous faut des objectifs clairs et des délais aussi courts que possible.&quot;
M
[il n'est pas facile d'intßegrer un campagne en route, et en plus Kenjeke ne dit pas forcément les mêmes choses en public que dans l'intimité de la yourte.<br /> Tengri est trop cool, hein, c'est fou comme tout se goupille bien. Bumin profite de votre souhait d'aller chez les Wei pour vous charger de sa mission]<br /> <br /> Les chasseurs reviennent avec 3 marmottes. Ils ont gigoté un linge près des terriers, d'où les petites bêtes trop curieuses n'auraient jamais dû sortir pour voir ce qui s'agitait comme ca. Tchac tchac tchac. Leur curiosité les a perdues.<br /> <br /> Nous sommes en milieu de journée: si vous partez immédiatement, pouvez arriver le soir en vous dépêchant beaucoup, ou éventellement tôt demain en dormant en chemin. Que faites-vous des marmottes, de Bonne-Fortune et de vous même ?<br /> [Si vous êtes satisfaits des réponses de Bonne-Nouvelle et repartez, j'ouvre un nouveau post.]
A
[ah-ah, y en a une qui a pas lu tout l'historique de son perso! ;)] &quot;Bien sûr qu'il nous faut ramener ce tug et le donner à Gara-Gan, sinon il ne fera pas le poids face à Tchoyun... et... (plus bas, les yeux dans les yeux) je te perdrai... du moins ta mère pourra reprendre son serment (reprend un ton exalté) mais Tengri a pour nous un destin sublime et qui nous dépasse! <br /> <br /> Ne vois-tu pas que les éléments s'ordonnent comme si les dieux nous pavaient le chemin? De toutes les directions où le Khan Bumin aurait pu nous envoyer, c'est vers le levant qu'il nous envoie! Vers le Tug! Et ajoute à cela la chanceuse vision de Kökötöy et les informations de Bonne-Fortune, et celles que nous obtiendrons du Khan Wen [roi des Wei du levant] et nos chances sont bien meilleures que je ne le pensais: visiblement Tengri est avec nous et nous sommes les instruments de Son oeuvre! <br /> <br /> Chantons et dansons pour Tengri, car l'avenir s'annonce grandiose, et nous serons tous ses glorieux héros et ceux de notre peuple qui nous vénèrera et racontera nos exploits, en les embellissant même! Ah ah ah !&quot; et hop, j'attrape Kenjeke et lui fais un nez-à-nez spectaculaire! :D
J
[et pendant ce temps : tchac la marmotte !]
K
&quot;Quelles sont tes intentions pour la suite Ayu-Kulak ? Trouver le tug risque de t'emmener loin des terres turks alors que mon frère a besoin de soutien. Pour autant, le tug réhausserait son prestige... et le tien.&quot;
M
[il existe plusieurs moyens d'augmenter son allégeance: en faisant des trucs qui plaisent à Tengri ou en utilisant l'allégeance (par ex: Arslan a réussi un jet d'allégeance à l'animisme dans la forêt, ce qui lui a donné l'intention de sacrifier le sangleir à la forêt et de faire un jet d'expe´rience). Un des moyens les plus simples reste les sacrifices. Pour l'allégeance aux ancêtres, tuer des ennemis aussi]
A
&quot;Gloire à Tengri!&quot; s'exclame Ayu-Kulak [eh, encore un point et l'allégeance à Tengri dépassera les autres de 20 points, à moi les soutiens des esprits tengristes! ;)]
M
[si le côté enquête et mystère à élucider de la campagne vous ennuie, dites-le moi, mais pas de panique, il va y avoir aussi de l'action -d'ailleurs, il y en a déjà eu, même si Laurent l'a loupée]
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M
Djebe-Tsenkher, oui : c'est la permière ville Wei importante pour les caravanes venant de l'ouest.<br /> Les autres, non.
A
On connaît la région d'Anxi, ou pas du tout ?
A
[bien sûr, oui. Je croyais qu'on était au jour 3 depuis le départ du camp alors qu'on est au jour 2. Il nous reste un jour pour nous reposer et nous renseigner]. J'envoie les costauds en mission de ravitaillement, tandis que les plus intellos écoutent Bonne-Fortune et lui posent des questions aussi sur le voyage vers le Levant.
K
[Notez bien que moi je ne me plains de rien, hein ! Kenjeke n'est pas taillée pour écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes... :-) ]<br /> <br /> Kenjeke observant Ulap maugréer et s'adresse à son promis le regard baissé mais avec son habituel demi-sourire :<br /> &quot;Vaillant Ayu-Kulak, tes hommes ont l'air d'avoir grand besoin d'action.... et si tu leur demandais de nous trouver du bois et du gibier pour le diner de ce soir ? Je suis sûre que d'aussi farouches guerriers sont aussi d'habiles chasseurs... quoi de meilleur qu'un bon feu et l'odeur d'un cuissot qui rôtit pour élever le coeur des hommes ? Pendant ce temps-là nous aurons tous le temps tout les deux d'écouter d'avantage Bonne-Fortune nous réciter tous les récits qu'il peut juger utiles sur l'époque qui nous intéresse, qu'en penses-tu ?&quot;
A
[le côté enquête ne m'ennuie pas, parce que à 5 joueurs on va bien trouver la solution... et que Maître Zit ne nous laissera pas en plan! :)]<br /> <br /> Ayu-Kulak note mentalement de faire la route de l'exil des Ashinas à l'envers, en repassant par la cité d'Anxi. Maintenant si Bonne-Fortune ne balance pas son poème, il va être temps de faire ses adieux au fou qui est l'amant d'un esprit de rivière, car si je compte bien, et bien que nous nous soyons levés à l'aube pour chercher le conteur, ces palabres durent et le retour au camp prendra toute la journée!
B
Un homme emmitouflé dans une couverture sort en rampant à la suite de Jebe-Tsenkher. Il se lève et s’adresse à Kenjeke : « Sois la bienvenue ». Quand il voit les autres, son regard devient un peu interrogatif, voire inquiet. Il vous renouvelle sa bienvenue, se présente comme Bonne Fortune et après vous avoir entendus, il rajoute « Ah, vous êtes Türks. Je pensais avoir à faire à des étrangers quand j’ai entendu l’accent de celui-là », et il désigne Jebe-Tsenkher. « L’étranger m’a dit que votre chaman souhaitait mon aide pour retrouver votre tug perdu. Je ne vois pas trop comment je pourrais vous aider, mais bon. En revanche, il faudra amener le chaman ici : je ne compte pas quitter cet endroit. » Ces derniers mots sont dits non sans une certaine résignation. « Car vous n’êtes pas venus m’enlever, hein », rajoute-t-il avec inquiétude. « Mais entretenons-nous dans ma yourte : j’ai passé une mauvaise nuit et j’ai besoin de manger et boire chaud. »<br /> Il refuse la corde, remonte le torrent jusqu’à ce que les berges soient praticables et redescend dans la combe vers sa yourte. En voyant Ulap en train d’y ronfler, il s’écrit « Mais, il y en a encore un ! Et celui-là est des vôtres ? Il est en guenilles, c’est un serviteur impertinent ? »
Répondre
U
Ulap pète dans le sommeil qu'il feint, gromelle, se retourne, et ronfle parfois, tout en écoutant ce qui se dit (si il s'est réveillé, bien sur, sinon...dodo!)
B
&quot;Merci jeune fille. Ce poème raconte les exploits de certains beks Ashite, mais on n'y raconte pas de manière explicite la campagne contre les Wei. Je ne sais pas si tout ceci peut vous aider, je ne fais que dire ce que je sais. Il y a des morceaux à recoller, des lieux, des noms et des événements. Peut-être certains mots prendront tout leur sens à la lumière de ce que vous découvrirez durant votre quête.&quot;
K
Et pour l'encourager, Kenjeke lui ressert une coupe de boisson chaude...<br /> .
K
[pour le moment cela reste assez allégorique... voire cryptique]<br /> &quot;Sage Bonne-Fortune, pourras-tu me raconter ce poème à l'occasion ? Pour le moment, nous cherchons le tug de nos ancêtres. Un vent nouveau va se lever sur la steppe et ce tug doit y flotter en bonne place.&quot;
B
« mmhh... attends voir. » Il réfléchit. « Oui, j’ai entendu un poème chez les Ashite, qui cite les fidèles du Bek Peau-Noire : &quot;Forte-Race à la lance lourde, Poitrine-Virile sur le cheval pie, et Faucon-Riche qui porte le tug et sera emporté par les esprits des Wei&quot; ».<br /> <br /> [les intentions de Kenjeke peuvent lui valoir de progresser en allégeance aux ancêtres si elle mène son projet à bien]
K
&quot;Très savant Bonne-Fortune, est-ce que les noms de Poitrine-Virile ou Furieux-le-Féroce te disent quelque chose ? Il me semble qu'ils vivaient à cette époque...&quot;<br /> <br /> Sans le préciser vraiment mais en essayant de faire parler Bonne-Fortune (maintenant ou un peu plus tard si le sujet est glissant), Kenjeke cherche un éventuel moyen de renforcer le prestige familial dans cette quête, soit en se cherchant un objectif annexe (venger une mort, retrouver des restes, faire une prière au bon endroit à un ancêtre donné...), soit en renforçant l'objectif actuel :son frère n'en sera que plus puissant (et plus reconnaissant envers elle) et son futur mari devra encore plus la mériter et lorsqu'il sera le chef de sa famille, sa position n'en sera que plus haute à lui aussi. Kenjeke n'a pas du tout l'intention de laisser derrière elle autre chose qu'une nouvelle lignée prestigieuse. Que dans neuf générations tous se souviennent du mari de Kenjeke et de sa prolifique descendance ! En attendant, Kenjeke sait que ses ancêtres l'observent et veulent qu'elle les honorent.
M
[Un Nomade, qui plus est noble, est sensé connaître ses ancêtres directs jusqu'à la 9ème génération. Nous allons résoudre donc ceci par un jet de knowledge &quot;genealogy&quot;, une réussite donnera d'autres ancêtres pas forcément directs, seul un échec critique fera oublier Kenjeke (ca arrive).]<br /> <br /> Kenjeke plonge dans ses souvenirs. Son regard se perd un moment dans la passé, elle murmure, récitant ses ancêtres, aidant sa réflexion de gestes de la tête ou des mains de manière expressive, comme si elle discutait avec eux.<br /> <br /> Son aieul Poitrine-Virile a dû connaître cette époque, ou peut-être son fils Furieux-le-Féroce.
K
En entendant ce récit, Kenjeke réfléchit si elle connait des noms de ses propres ancêtres datant de cette époque...
B
(En chemin vers la yourte) &quot;Mon aimée m’a caché car elle avait peur que vous ne veniez m’enlever. Oui, j’aime que les assemblées écoutent mes récits, et notre Khan –que Tengri veille sur lui- me comble de bienfaits. » 3 secondes de silence. « Mais que sont ces plaisirs par rapport au bonheur de rester près de mon aimée ? »<br /> <br /> (Dans la yourte) Bonne-Fortune enlève sa couverture humide. Il est de taille moyenne, assez mince. Il tient dans sa main une lyre. Il se réchauffe auprès du feu avec grand plaisir et apprécie la nourriture qu’on lui apporte.<br /> « Tu as une bonne mémoire, Ayu-Kulak. Mes ancêtres conteurs les jumeaux Koh-Pi et Koh-Leh t’auront inspiré. <br /> Des campagnes contre les Wei, il y en a eu. Mais celle qui a été la plus tragique est celle qui a vu les Türks devoir abandonner les terres que leurs ancêtres Hsiung-Nu avaient conquises. Est-ce bien là que vous auriez perdu votre tug ? »<br /> Bonne-Fortune prend sa lyre et entonne un chant qui parle de chevauchées, de milliers de guerriers, de héros aux chevaux merveilleux convergeant dans la plaine au-delà du col Rougeoyant. Il est fait mention d’un grand lac salé. Mais il parle aussi de mort, de cous transpercés par des flèches, de chevaux qui s’effondrent et de Beks rejoignant leurs ancêtres. Et enfin le chant raconte comment le peuple des Türk menés par les Ashina, femmes, enfants et le reste des guerriers, partit vers l’ouest. Il raconte aussi la trahison de la cité d’Anxi qui ferma ses portes aux Türks en fuite et comment ils durent repasser vers l’ouest en-deca de l’ancien mur des Chinois.
K
Et pendant que son futur jacasse comme une pie, Kenjeke va préparer un petit déjeuner chaud et roboratif pour Bonne-Fortune, un homme avec l'estomac plein se sent toujours plus à l'aise. Elle ranime le feu, installe une couverture bien chaude sur les épaules de l'homme, reste silencieuse mais présente et attentive à ses potentiels besoins et souhaits. Il est visiblement inquiet, Kenjeke essaye de comprendre pourquoi et de quoi (compétence insight si nécessaire).
M
Jebe-Tsenkher ne répond pas à vos appels. Vous descendez donc prudemment Kenjeke pendant qu'Arslan surveille en amont.<br /> Ik est difficile de voir ce qui se trame dans l'anfractuosité sombre, mais Kenjeke voit immédiatement Jebe-Tsenkher, de dos près de l'entrée. Il lui semble entendre chanter doucement.
Répondre
J
&quot;Nous n'aurons plus de problème avec le ruisseau, sauf si une grosse pluie vient subitement&quot;, dis je avec un sourire entendu à Bonne-Fortune.<br /> <br /> Puis je m'assure que ce dernier est bien attaché pour la montée.
A
&quot;On va vous remonter avec les cordes, en commençant par Bonne Fortune, qui n'a peut-être pas mangé depuis plusieurs jours! Kökok et Kenjeke, acrochez-le solidement. Arslan, redouble de vigilance, peut-être que l'üör du torrent ne voudra pas se séparer de son prisonnier si facilement!&quot;
K
&quot;Merveilleux ! Maitre Bonne-Fortune nous avions grand besoin de votre savoir et de votre sagesse ! Je vais prévenir les autres...&quot;<br /> Elle sort et fait signe aux autres que tout va bien et qu'ils vont sortir.
J
Non ce n'est pas moi ! Je suis en compagnie de l'honorable Bonne-Fortune : nous allons sortir.
K
&quot;Jebe-Tsenkher ? Ca va ? c'est toi qui chante ?&quot;
M
Jebe-Tsenkher se débarrasse de son manteau afin d’être plus à l’aise, puis s’approche de la chute. Brrr, l'eau est glaciale. Averti du caractère glissant de l’endroit après la glissade d'Ayu-Kulak, il fait particulièrement attention et s'approche de la chute d'un pied très mal assuré. Sans pour autant se mettre sous l’eau qui dévale, il agrippe la paroi à gauche et trouve des appuis. Le débit de la chute diminue soudainement. Profitant de l’aubaine et de ce bon présage, Jebe-tsenkher tire sur ses bras et commence à monter.<br /> Arslan entend alors comme un grondement, en haut, au-dessus des chutes.
Répondre
M
Si tu ne dois pas entrer dans l'anfractuosité, tu n'as pas besoin de grimper, il suffit de faire le tour. Arslan fait le guêt, alors que les autres se placent au-dessus de l'anfractuosité. Vous appelez ...
A
OK je grimpe le premier.
A
&quot;Arslan, tu vas en amont, et tu nous signales toute arrivée d'un paquet d'eau&quot;. On se met au-dessus de la falaise et on appelle Jebe-Tschenker &quot;Ohé, tu nous entends?&quot;. S'il est inconscient, on balance Kenjeke (parce qu'elle est plus légère, voyons! ;)) avec une trousse de premiers soins.
M
Vous avez des cordes. Tout bon Nomade a au moins une corde de 3m en crin tressé accrochée à sa selle..
A
(&quot;le pire, c'est que je ne vois pas ce que Bonne-Fortune serait allé faire là-dedans&quot;, pensé-je).<br /> &quot;Bon, il faut tirer Kökokn de là! Rassemblez-vous tous sur la pente à gauche, au-dessus de l'anfractuosité!&quot; Si on a des cordes, on va les laisser pendre, sinon on fabrique une échelle de corde avec nos vêtements, nos ceintures, les rênes des chevaux, etc. en testant sa solidité tous les trois pieds.
M
Jebe-Tsenkher se dépêche de grimper, mais le torrent ne lui en laisse pas le temps. Une vague terrible jaillit au-dessus de lui dans un grondement assourdissant. Jebe-Tsenkher a pu trouver de bons appuis et s’agrippe tant qu’il le peut, priant ses ancêtres de l’aider. Mais l’essentiel de la vague tombe le long du torrent, et heureusement notre héros grimpeur est sur les côtés. Il en prend quand-même une bonne partie, l’eau glaciale le frappe et le déstabilise, un pied glisse, ses mains s’accrochent de toutes ses forces. Des pierres poussées par la vague lui sifflent autour des oreilles, l’une d’elle le heurte à la tête. Mais Jeve-Tsenkehr tient bon, et une fois la vague passée et avant de subir un deuxième assaut du torrent, il finit son ascension et peut se glisser dans l’anfractuosité, saignant de la tête. Jebe-Tsenkher disparaît de la vue des autres.
J
Je me hâte de grimper pour me glisser dans l'anfractuosité... et ?
A
[de joueur à joueur, je te conseille de grimper quatre à quatre pour t'abriter dans l'anfractuosité!] &quot;Ce serait-y pas encore c't'esprit maléfique qui 'y joue des tours?&quot; me dit-je, alerté par les rugissement du guerrier-lion...
M
Jabe peut tenter de s'agripper, de saueter dans l'eau, de continuer à monter ou de redescendre (plus lentement bien entendu) - À moins qu'il ait une autre idée qui m'ait échappée.
A
« Eh Djebe, fais gaffe, j'entends un bruit suspect au-dessus des chutes ! », criè-je en direction de Jebe-Tsenkher.
M
Durant toute la nuit, ceux qui ont du mal à dormir entendent les grognements d'Ulap et ses coups de tambour intermitents. Ceux qui sont de garde peuvent le voir s'agiter, parfois s'allonger et tressauter, parfois bondir, flairer, fredonner. Durant toute la nuit, Ulap s'agite ainsi de manière apparemment désordonnée. L'aube le surprend encore actif et lorsque l'aurore fait brûler la montagne de ses rayons dorés, Ulap soudain se calme. Il s'assoit paisiblement, les yeux rougis de fatigue mais apparemment de retour parmi vous.
Répondre
A
Tous mes sens sont en éveil et notamment mon ouïe.
K
Kenjeke sourit: &quot;Il est bien celui-là. Au moins, Ayu-Kulak sait choisir ses hommes...&quot;<br /> Sur ce, elle porte ses doigts à sa bouche et siffle un grand coup pour signaler l'anfractuosité à ses compagnons. Signalant aussi qu'il est sans doute moins dangereux de passer par le bas... ainsi on limite un peu la hauteur d'une chute éventuelle, puis elle redescend tranquillement au bas de la chute en attendant le résultat des investigations.
M
Tu passes par où ?
J
[splendide c'est A. qui a fait le dessin ? :))) ]<br /> Bon et bien on va chercher là dedans, je vais quand même pas laisser la future épouse de mon chef patauger dans la flotte et se salir en se glissant dans cette anfractuosité...
M
Kenjeke enfourche son cheval pour traverser le ruisseau. Elle jette un coup d'oeil sur la chute puis monte en haut de la colline à droite d'où elle peut à loisir l'observer. En fait, elle est en pente raide vers le bas et vers le haut, et n'est verticale que sur 3 m environ, au milieu. En revanche, elle est encadrée de parois abruptes. Dans a paroi en face, juste avant la chute, Kenjeke remarque une abfractuosité sufisamment large et haute pour y glisser un être humain. Pour y accéder. il faut ou biem escalader (apr el haut), oubien remoneter un peu le torrent et patauger vers l'aval jusqu'a l'anfractuosité.<br /> [le magifique dessin est une coupe vue depuis le côté est du torrent d#où Kenjeke observe (le grisé est la coupe)]
K
Et en faisant un plus large détour pour arriver par le haut ou avoir d'autres points de vue ?
M
Tu ne sais pas et tu ne sauras pas : ce n'est pas écrit sur ton front. Vous savez juste que vous êtes tous assez burnes en natation en moyens en escalade. Aucun d'entre vous n'a de compétence particulièrement élevée dans ces domaines. Mais vous ne savez pas non plus si l'étang est profond. Ce qui est sûr, c'est que cette eau de fonte des neiges est bien froide, et qu'une escalade sur les flancs de la chute vous paraît faisable.
J
[qui a le meilleur score en natation et en escalade ?]
K
Ne sachant pas trop quoi chercher, Kenjeke fait plus confiance à ses sens qu'à la réflexion, mais elle aimerait bien qu'un valeureux aille confirmer ou infirmer l'hypothèse d'un passage derrière la chute d'eau. Le reste dépend de la configuration du terrain. Si il faut faire le casse-cou, il y a des hommes pour cela.
M
Bon, je sais que régis n'aime pas ca, mais je souhaiterais avoir plus de précisions sur votre exploration : qui passe par où, vers où et pour quel point de vue ?
M
[A propos de Kenjeke : le rôle de la femme est de s'occuper du feu sacré et bien entendu aussi de faire la cuisine, mais aussi traire les bêtes, faire le fromage et le yaourt... Une bonne épouse est la première debout et la dernière couchée. Évidemment, pour une fille de bek de haut rang, c'est moins vrai, même si elle est sensée savoir le faire si nécessaire. Demander à une femme d'allumer le feu peut donc tout à fait être compris comme &quot;occupe-toi des affaires des femmes&quot;, surtout par une fille noble en général servie par ses servantes.]<br /> <br /> [Régis, oui, vous savez quoi écouter et vers où, alors vous avez des bonus]<br /> <br /> Avant donc d'entonner vos chants qui doivent retentir dans la montagne, vous faites silence et écoutez. Arslan et Kenjeke ont déjà entendu la voix. Ayu-Kulak, perturbé par les remontrances indirectes de Kenjeke, a du mal à se concentrer. En revanche, les autres entendent bien comme un chant derrière le bruit de l'eau, venant des chutes au fond de l'étang. Un ruisseau qui chante, ce n'est pas naturel, peut-être des esprits se manifestent-ils de façon singulière. Sont-ils amicaux ou hostiles ? Un üör (esprit maléfique) ou un ichchi (esprit naturel) ? Ou peut-être une Peri (une fée) vindicative ?<br /> <br /> Ulap se concentre aussi et ouvre ses sens. Tout le monde attend avec appréhension ce qu'il va dire. Mais pour le chaman, cette voix n'a rien de surnaturelle : elle lui semble bien humaine.<br /> Mais dans la nuit, il est quasiment impossible de voir ou d'aller vérifier.
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A
Chacun son sac de couchage... je répartis les tours de garde entre les hommes non-shamanes et prend le tour le plus dur, au milieu de la nuit.
M
si tu veux dormir dehors...
J
Si je ne suis pas de garde, je vais me coucher en prévision de mon tour à venir... euh on dort tous sous la même yourte, càd avec la future épouse de notre chef ?
K
&quot;A chacun son travail, moi, le mien commence demain de bonne heure, je vais me coucher;&quot;
M
[ca marchait sur l'amcienne version d'Over Blog, mais la nouvelle est pourrie, elle permet plein de trucs inutiles de djeune's à smart phone mais pas des trucs aussi simples. Ou en tout cas, je n'ai pas trouvße comment faire, mais peut-être le savez-vous ?]<br /> <br /> Ulap entame ainsi une incantation. Les rubans et les plumes qui ornent sa robe de cérémonie bruissent comme les feuilles des arbres, les os et et les bouts de métal s'entrechoquent comme les pierres au fond d'un torrent. Son tambour peint de symboles mystérieux accompagne son chant animal qui résonne dans la combe. Vous savez qu'une transe peut durer des heures, il en aura peut-être pour toute la nuit. Que faites-vous pendant ce temps ?
U
[Peut on mettre les derniers postes visible en premier sur ce site ?]<br /> Ulap prends son paquetage miteux et sort une vielle robe qui connue des jours meilleurs, l'enfile et se saisit de son tambour.<br /> Il s'approche de l'eau et commence a entamer une douce mélopée, entrecoupée de sifflements et de crachoullis... Il déambule comme un héron, louvoie tel la carpe, toujours sifflant, soufflant et crachouillant, en bordure de l'étang et de la rivière... Ses gazouillis se fondent dans la nuit avec ceux du cours d'eau, et vous croyez voir dans la pénombre un échassier géant ou, quand sa cape ondule, une truite bondissante, vous ne savez plus très bien...
K
&quot;Toujours aussi téméraire, hein?&quot; fait Kenjeke à son fiancé sans préciser si c'est pour sa sortie dans le noir ou sa dernière proposition, mais en lui frictionnant vigoureusement les épaules et le dos puis en lui préparant une boisson chaude sur le feu.
A
Ayu-Kulak revient se réchauffer et se changer. &quot;Il y a bien un esprit qui est dans la chute ou l'étang. Et il ne nous aime pas. Mais il fait trop noir pour nous en aller. Ulap, à toi d'apaiser l'üör. Ô Chaman, faut-il sacrifier une jeune vierge au sang noble?&quot; (éclate de rire à sa propre blague) ;))
M
La voix venait des chutes, mais la faible lumière de la lune ne vous permet pas de le vérifer. Ayu-Kulak entoure un morceau de feutre graissé autour d'une branche et en fait une torche. Il s'approche des chutes et commence à entrer dans l'eau, mais il glisse sur une pierre lisse et sa torche tombe et s'éteint dans un grand pschitt.<br /> Le chant s'est arrêté.
A
Un ruisseau à voix humaine? Ayu-Kulak prend une branche du feu et se dirige vers les chutes. Est-il possible que Bonne-Fortune se cache dans une anfractuosité derrière les chutes? 8)
M
Vous n’avez pas de tente, vous comptiez profiter de l’hospitalité de Bonne-Nouvelle, comme cela se fait habituellement. Kenjeke entre dans la petite yourte avec une mine renfrognée pendant que les autres suivent les ordres d’Ayu-Kulak : Ulap, étonnamment agile pour un chaman patauge dans le ruisseau alors qu’Ayu-Kulak et Jebe-Tsenkher partent qui à l’Est, qui à l’Ouest pour scruter les environs.<br /> Le ruisseau est très vite si abrupt qu’il faudrait grimper, mais par manque de lumière, Ulap doit abandonner : même si la lune gibbeuse va bientôt se lever, sa clarté ne sera pas suffisante. Kenjeke a rallumé le feu pendant qu’Arslan monte la garde devant la yourte, l’oreille aux aguets. Ulap est un peu assourdi par le bruit de l’eau, Ayu-Kulak et Jebe-Tsenkher entendent en haut siffler le vent dans leurs oreilles, mais près de la yourte, les bruits de la nuit sont plus discernables.<br /> Derrière la colline Ouest, une chouette hulule. Au loin, on entend les hurlements familiers de loups. Kenjeke ressort de la yourte. La nuit est tombée, Le torrent fait une musique apaisante, on dirait même…oui, on dirait même qu’il chante d’une voix de gorge.
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U
[Désolé, j'aurai du réagir plus tôt]<br /> Oui, il faut écouter la nature...<br /> Je sors pour ouvrir mes sens a la mélopée de la rivière, en me concentrant profondement
U
[Désolé, j'aurai du réagir plus tôt]<br /> Oui, il faut écouter la nature...<br /> Je sors pour ouvrir mes sens a la mélopée de la rivière, en me concentrant profondement
A
&quot;Silence, écoutons le torrent, les esprits de la nature veulent peut-être nous dire quelque chose&quot;. En bons nomades, nous sommes en phase avec la nature et en percevons les moindres changements [MJ, on a des bonus à nos jets de perception! ;)]
J
Toujours muet et fixant le feu, j'ai du mal à retenir un mince sourire tout en léchant bruyamment mes doigts encore gras du repas ...<br /> :l
K
[Le MJ est peut-être trop laxiste ;-)]<br /> Alors qu'Ayu-Kulak fait la grimace en mastiquant son écot, Kenjeke, au cours de la conversation, lance sans raison apparente ni viser personne : &quot;Les femmes d'expérience autour feu disent souvent des dictons aux plus jeunes d'entre-elles en attendant le retour des hommes. Par exemple elles expliquent que celui qui mène son troupeau sur de pauvres pâturages, ne doit pas se plaindre que la viande est maigre tandis que le sage mènera son troupeau dans les riches plaines où il fera attention à chaque bête afin de recevoir la bénédiction de nombreuses naissances...<br /> Il y a un autre dicton qui m'intrigue beaucoup, vu que je ne suis pas encore mariée... il s'agit de &quot;un mari, c'est comme un enfant, cela s'éduque très jeune, avec longue persévérance, mille patiences et grand courage, celle qui aura ces qualités-là avec son mari, aura assurément un père irréprochable pour ses enfants et un compagnon dévoué, travailleur et surtout res-pec-tueux... J'imagine que cela veut dire qu'être une épouse, au moins pour son mari, c'est un peu être traitée comme être une fille de chef...&quot;<br /> Bizarrement le dernier mot de la dernière phrase sonne particulièrement clair, puis Kenjeke fredonne un air gai en souriant à tout le monde et en rendant petits services à qui en a besoin.<br /> &quot;Vous ne trouvez pas que le torrent chante presque comme un humain?&quot; fait-elle au bout d'un moment.
A
[je préférais quand Kenjeke était PNJ ;)) Plus sérieusement, je pense que nos persos ont l'habitude des longues chasses entre hommes, et donc savent se débrouiller seuls pour faire la cuisine ou faire leur couche, et se déplacer si un caillou ou un voisin sont gênants. &gt;:) Quand à Kenjeke elle est effectivement fille de chef, et les guerriers la respectent, et l'empêcheront de faire les tâches des servantes. Où je lui ai dit de faire la cuisine? Juste de ranimer le feu, parce que je la voyais mal escalader les collines (bien qu'elle soit assez garçonne et débrouillarde, cf sa participation à la chasse). Pas dit qu'elle soit bonne cuisinière en plus ;))]<br /> <br /> &quot;Bien, avant que nous nous couchions, entonnons des chants traditionnels qui retentissent dans toute la montagne! Sacrifions également à Tengri et aux esprits, afin qu'ils instruisent Ulap de l'emplacement de Bonne Fortune. Si je calcule bien: une journée pour venir, une journée pour retourner au camp, cela ne laisse qu'un jour pour traîner ici. <br /> <br /> Si BF ne se pointe pas ce soir, nous allons organiser des tours de garde cette nuit et dés le matin rechercher des traces en nous éloignant progressivement, voire remonter le torrent.&quot;
K
Kenjeke prépare le meilleur des repas possibles compte-tenu de ses modestes compétences dans les tâches d'habitudes réservées aux servantes de basse extraction, mais surtout elle réalise la cuisine la parfumée et odorante qu'elle peut : Le fumet d'un bon repas fera peut-être revenir le loup à sa tanière, pense-t-elle...<br /> Si chacun sera servi de la meilleure façon possible, bizarrement le hasard de la distribution des portions fera que celle attribuée à Ayu-Kula se composera surtout de nerfs et de tendons avec, peut-être, crissant sous la dent, une pincée de sable (sans doute tombée par inadvertance d'une main maladroite et innocente...)<br /> Les couches aussi sont prêtes, douillettes à souhait, bien à l'abri du froid de la nuit et proche du feu et chacun, à son tour, est accueilli d'un sourire agréable et d'une parole encourageante alors que Kenjeke, la dernière à trimer pour s'occuper du feu, nettoyer les reliefs du repas et brosser les vêtements des vaillants guerriers (telle une souillon négligée mais dévouée) veille le plus possible à leur confort. Malheureusement une méchante bosse dans le sol barrera les reins d'Ayu-Kula, lui procurant un pauvre réconfort nocturne tandis qu'un désagréable courant d'air frais venu d'une ouverture de la yourte impossible à refermer lui glacera les pieds. Si seulement le pire ronfleur de la troupe n'avait pas été malencontreusement placé si proche de lui, sa nuit n'aurait sans doute été que meilleure...
M
[Ayu-Kulak cherchait un vieux sage ou un vieux conteur. Bonne-Fortune est un vieux conteur, pas forcément très sage]<br /> <br /> Ayu-Kulak : La chèvre est traite. Il n'y a personne dans la yourte, mais il reste des affaires : la selle, quelques outils, des vêtements, le petite marmite de fer, des provisions… La cendre du feu est encore chaude. Il reste très peu de combustible, juste quelques galettes de crotin sec en tas dans un coin, mais le lieu n'a pas l'air abandonné.<br /> <br /> Dehors, les autres ne voient pas de traces reconnaissables sur le sol un peu dur. Les chevaux ne sont pas sellés. Ulap, en traînant près de l'étang, remarque que les berges sont encore un peu humides vers le fond.<br /> <br /> La nuit tombe, et ca va vite dans la nature.
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M
[efffectivement, c'est plat, mais c'est plutôt une combe assez grande. D'ailleurs, sur mon dessin, l'eau remonte à un endroite ! Le guide a été imprécis, il doit être possédé par quelque üör :-) ]
A
&quot;Bon, si nous ne trouvons pas de traces, nous ne pouvons le chercher. Peut-être nous guette-t-il, attendant de savoir si nous sommes des amis ou des ennemis. Kenjeke, monte notre tente et ranime le feu. Si quelqu'un ne sait pas quoi faire, qu'il participe.<br /> <br /> Ulap, je ne comprends pas ton rapport &quot;les berges sont encore un peu humides&quot;. Tu veux dire qu'il a marché dans le ruisseau et sur les berges pour cacher ses traces?<br /> <br /> [j'ai l'impression qu'on est plus dans une vallée plate que sur un plateau (j'ai du mal avec les lignes de niveau. Un plateau devrait être surélevé par rapport à ce qui l'entoure? Là on est plus entourés d'élévations? Si c'est bien le cas, j'envoie le meilleur guetteur grimper la colline à l'Est, le second meilleur à l'ouest, et le plus agile éclaireur patauger dans le torrent au nord. Je peut m'inclure dans un des groupes :)]